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Bandiagara : les forces vives exigent le départ du médecin chef

Depuis un certain temps, le ton monte entre les forces vives de la région de Bandiagara et le médecin-chef de ladite région. Ces acteurs locaux ont réclamé, il y a de cela trois mois, le départ immédiat du médecin-chef. Cette décision a été prise suite à plusieurs plaintes émanant de la population concernant la mauvaise gestion du CSRef.

En effet, les représentants de la société civile déplorent le dysfonctionnement du seul Centre de Santé de Référence, censé répondre aux besoins sanitaires de plus de 40 000 habitants de la ville de Bandiagara et de ses environs. Ils dénoncent également le manque de dynamisme du médecin-chef dans la gestion efficace et efficiente du centre, lequel souffre, selon eux, d’un déficit de matériel et de personnel adéquats pour la prise en charge des patients.

Ils affirment avoir constaté, avec tristesse, la négligence de certains agents sanitaires dans le traitement des malades, ainsi qu’un manque de compassion de la part du médecin-chef envers les patients. Ce dernier aurait, selon eux, rejeté à plusieurs reprises les propositions de collaboration formulées par ses collègues.

Dans une déclaration, les membres de la société civile disent être sidérés par le non-respect des horaires de travail et l’indisponibilité de certains médecins. Pire encore, ils ajoutent que certains agents utiliseraient l’aire de santé du CSRef à des fins personnelles, notamment pour organiser des cours à l’intention des stagiaires sous la salle d’attente.

Face à tous ces constats, les représentants de la jeunesse indiquent que le médecin-chef a été interpellé à plusieurs reprises, aussi bien par ses pairs que par la population, sans que cela ne produise de résultats concrets.

Estimant qu’il devenait nécessaire d’agir, la jeunesse et d’autres membres de la société civile avaient initialement demandé, dans un bref délai, le départ du médecin-chef, M. Abdoul Karim Doumbia, ainsi que du médecin Fousseïni Konaré.

Mais récemment, constatant que la situation demeurait inchangée après trois mois, la jeunesse a, dans une déclaration datant du 1er juin 2025, exigé leur départ au plus tard le 31 juillet 2025. Cette dernière décision a été prise par la jeunesse seule car, disent-ils, les autres acteurs de la société civile se sont désolidarisés de la position initiale à la dernière minute.

Notons que, selon une partie de la population, les problèmes de gestion au sein du Centre de Santé de Référence de Bandiagara ne datent pas d’aujourd’hui. Il revient désormais aux autorités administratives de se saisir du dossier, dans l’intérêt général, afin que la situation s’améliore et qu’un terrain d’entente soit trouvé entre les différentes parties prenantes. « La santé n’est pas un luxe, c’est une nécessité et un droit. »

Tioumbè Adeline Tolofoudié

Source : Le PAYS
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