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Bandiagara : Après la mort de 21 civils, Ginna dogon invite « les autorités à reconsidérer le plan de gestion sécuritaire du centre »

Le lundi 1er  juillet 2024, une attaque tragique imputée à des terroristes a coûté la vie à au moins 21 civils dans le village de Djiguibombo, dans la région de Bandiagara. Dans un communiqué, l’Association Malienne Pour la Protection et Promotion de la Culture Dogon « Ginna Dogon » a vivement condamné cette attaque barbare. Ginna Dogon souligne que cette tragédie s’inscrit dans une série d’attaques récurrentes visant les villages et les habitants de la région de Bandiagara. Elle déplore le manque de sécurité persistant malgré les appels répétés à renforcer les mesures de protection. 

Selon des sources locales, l’attaque a débuté en début de soirée et a duré environ trois heures. Les assaillants ont fait irruption dans le village, tuant des civils par balles et égorgeant certains d’entre eux. Des maisons ont été pillées, des vivres emportés, et des infrastructures comme le centre de santé local ainsi que des motos ont été incendiées. Le bétail a également été pris. 

Dans un communiqué signé par Nouhoum Tapily, le 2 juillet 2024, le président de l’Association Malienne Pour la Protection et Promotion de la Culture Dogon « Ginna Dogon », a exprimé sa profonde consternation suite à l’attaque. « Cette attaque, survenue près de Bandiagara, chef-lieu de la région, est la dernière d’une tragédie de la série noire que traverse le pays Dogon depuis plusieurs années avec au quotidien des attaques de villages, de paysans au champ, de tueries et d‘enlèvements de personnes, de bus de transport et de cheptels », selon Ginna Dogon.

L’association a vigoureusement condamné cette barbarie, exprimant ses condoléances les plus sincères aux familles des disparus et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. « Ginna Dogon » appelle fermement les autorités à réévaluer de manière urgente le plan de sécurité en place pour le centre en particulier pour le pays Dogon. « Ginna Dogon invite les autorités à reconsidérer le plan de gestion sécuritaire du centre et particulièrement du pays Dogon qui a montré ses limites à telle enseigne que la population de la région de Bandiagara a le sentiment d’être abandonnée à son triste sort », précise, dans son communiqué, l’Association Malienne Pour la Protection et Promotion de la Culture Dogon. 

Source : Le Républicain

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