Deux voleurs apparemment sans crainte ont fait irruption dans une maison au quartier Banconi, en Commune I du District de Bamako. En plein jour, ils ont tenté de déposséder leur victime d’une brebis. Malheureusement, pour les deux malfrats, ils ne vont parvenir à leur fin. Les deux voleurs étaient à un doigt de leur objectif quand ils ont été aperçus par une dame du voisinage. Ce témoin oculaire se donnera d’abord le temps de comprendre les intentions des deux bandits. Une fois qu’elle a eu la certitude qu’ils en voulaient à l’animal de leur victime, la dame a crié de toute la force de sa gorge.
« Au voleur, au voleur ! Sortez, ils veulent voler le mouton de… », s’écriait-elle à une voix audible à plusieurs dizaines de mètres des lieux. Histoire d’alerter le voisinage et les passants. Comme s’ils n’attendaient que cela, les habitants du voisinage immédiat sont sortis en masse. Ils ont été rejoints par une foule de curieux. Les deux malfrats ont été pris en chasse. Ils n’auront pas la chance d’aller loin. Très vite, ils sont rattrapés par leurs poursuivants en colère.
Aussitôt, les radicaux de la foule ont émis l’idée de les brûler vifs. Et dans la foulée, ils ont réuni le nécessaire pour cela. Une certaine quantité d’essence a été amenée sur place et ils n’ont pas eu besoin de rechercher des allumettes. En une fraction de minute, tout était fin prêt pour lyncher les deux indélicats voleurs de mouton.
Convaincus que la foule, chauffée à blanc, était loin de s’amuser, ils tenteront de s’échapper. Mais cette tentative sera vouée à l’échec. Ils sont très vite rattrapés, solidement attachés et sérieusement battus sur place. Les partisans de la ligne dure étaient sur le point de convaincre la foule pour brûler les deux malfrats. Ils sont tout de suite imbibés du liquide inflammable avant d’y mettre le feu.
Dans un tohu bohu indescriptible, les flammes ont grièvement brûlé certaines parties du corps de l’un des deux voleurs. Dans cette atmosphère digne d’un véritable champ de bataille, un témoin a fait appel aux policiers du commissariat le plus proche. à l’arrivée des limiers, l’un d’eux était quasiment mort. Les policiers ont fait appel à la protection civile pour évacuer le corps du pauvre vers l’hôpital. Ensuite, ils se sont difficilement frayés un chemin au milieu de la foule pour conduire son complice dans leurs locaux, devant des témoins éberlués.
RT
Source : L’ESSOR