Selon le colonel major Diarran Koné, l’idée de la bancarisation des salaires des FAMa a été quasiment saluée à l’unanimité. Elle connait une adhésion presque totale au sein des FaMa, souligne-t-il. La question, dit-il, est en train d’être peaufinée au département de de la défense et des Anciens Combattants.
Aux dires de M. Koné, la lenteur du processus est due à de nombreux facteurs. Contrairement à ceux qui pensent que c’est la mauvaise foi des hiérarchies militaires, ces facteurs sont d’ordres techniques et sociaux.
Avec la bancarisation, explique Diarran Koné, les salaires vont du trésor à la banque directement. Ce qui engendre quelques difficultés sur la gestion des cessions, bons d’agent, mutuelles, cotisations etc. Ces aspects,précise-t-il, sont en train d’être étudiés. D’où ce retard.
A en croire M.Diarran Koné, les denrées qui sont distribuées à la fin du mois aux militaires ne sont pas gratuites. Il en est de même pour les pagnes lors des fêtes nationales (20 janvier, 22 septembre etc.). Des retenues sont faites automatiquement sur les salaires des militaires pour ça par la hiérarchie. C’est pourquoi le processus traine. Aussi, Diaran Koné, d’ajouter que certaines zones d’opérations n’en possèdent pas de banque.
Par ailleurs, la hiérarchie reconnait les avantages de cette bancarisation. Elle permet de sécuriser les salaires, maitriser les masses salariales, réduire la perturbation des opérations et du service, indique Diarran Koné. De surcroit, poursuit-il, le personnel pourra avoir des prêts pour le financement de leurs projets etc.
Avant de conclure, M. Koné a fait savoir que malgré ces difficultés, la bancarisation commencera ce mois de juin au plus tard juillet.
Oumar SANOGO