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BAMA’ART : 3 ans de divertissement et de joie

EME ANNIVERSAIRE DE BAMA’ART

3 ans de divertissement et de joie

 

La cérémonie de la célébration du troisième anniversaire de Bama’art s’est déroulée, le vendredi 4 mars 2022, sur les berges du fleuve Joliba. Ce rendez-vous mensuel, riche en son et lumière, est devenu en 3 ans le carrefour des arts, de la culture et du vivre semble.

D’édition en édition, Bama’art a su être une activité culturelle utile et essentielle dans une société dynamique comme la nôtre qui traverse un moment difficile de son existence. Il offre, le dernier week-end de chaque mois, l’opportunité de contempler le Mali dans toute sa dimension et faire revivre dans sa profondeur culturelle les œuvres d’art des génies créateurs maliens. « Bama’art s’exprime dans la manière de raconter les histoires, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d’imaginer l’avenir », a indiqué le PDG de Bama’art, Abou Djitéyé.   « Hommes et femmes de la culture, à travers nos différentes activités culturelles, montrent aux yeux du monde que le Mali reste debout à travers nous la jeunesse créative malienne. Nous montrons aussi au monde entier qu’au Mali la joie est dans nos cœurs », a-t-il ajouté.

Participer à Bama’art peut-être une source de joie, d’émerveillement, et surtout, peut offrir des expériences du point de vue émotionnel ou intellectuel. Bama’art permet aux jeunes et aux enfants d’élargir leurs capacités de réflexion et d’adaptation sur les valeurs de la construction citoyenne car, explique M. Djitéyé, « nous mettons en avant à chaque édition les symboles de la République à travers l’ensemble des couleurs du Mali et la présence permanent de l’hymne national ». Pour lui, il leur permet aussi de s’épanouir et de se divertir dans un cadre sain sans alcool, chicha et les produits prohibés.

Bama’art est une industrie culturelle qui, en 13 éditions, a créé près de 5850 emplois à travers les vendeurs, les exposants, les gérants de parkings, sécurité privée et publique, les ONG de couverture sanitaire, les imprimeries, les structures de nettoyages, les artistes et les musiciens pour un montant minimum de 146 000.000 de francs CFA par an. A travers Bama’art, plusieurs volets sont touchés : les salons de coiffure, les magasins d’habits, les stations d’essence et motos-taxis. « C ’est plus de 195 artistes et musiciens par an avec près d’une vingtaine de stars internationales qui participent a Bama’art », a-t-il précisé.

Pour Ismaïla Doucouré alias Master Soumi, si Bama’art n’existait pas, il fallait le créer. Car, indique l’artiste, « il est devenu un tremplin pour les artistes qui font la fierté de l’art et la culture malienne permettant à ceux-ci de s’exprimer ». Le rappeur estime que cet événement va au-delà d’un simple divertissement et de joie : « Bama’art est un facteur de cohésion sociale et d’unité nationale ; c’est pourquoi, dès les premières heures, je n’ai pas hésité à associer ma force, mon image et mon énergie à l’événement »

Seydou FANE

Source: journal les échos Mali

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