Cette question a été posée par tous ceux qui connaissent ce député. En effet, l’intervention de l’honorable Doumbia s’est focalisée sur la question épineuse de la fuite des sujets du DEF et des dysfonctionnements causés au BAC 2014. Dans son intervention, l’électron libre de l’Assemblée Nationale a divagué sur l’état actuel de l’éducation et propose même la démission de Madame Togola Jacqueline, première responsable du Département de l’Education.
« Quand on a le pantalon troué, on se garde de monter sur un arbre », nos insistons sur cet adage pour rappeler à notre Honorable de voir son itinéraire avant d’aborder certains sujets à l’hémicycle. Car les anciens pensionnaires du centre de formation de la Maison du quartier de Baco -Djicoroni et leurs parents souffrent encore du désespoir que Monsieur Doumbia leur a infligé en transformant le centre en un bar et lieu de tapage en plein centre ville. Ces dizaines de jeunes filles en situation difficile ont été contraintes de cesser les cours pour se retrouver dans la rue. Et cela a duré des années. Pourtant, M. Doumbia est un professeur d’Histoire- Géo d’un lycée avéré. Pourtant, il a fait déguerpir ses pauvres élèves sans se soucier de leur avenir. N’eût été le courage des jeunes du quartier qui ont lutté pendant des longues années, la maison serait encore un lieu de débauche. Suite à cette affaire, l’ancien Secrétaire Exécutif du CNJ était placé sous mandat de dépôt par le Procureur de tribunal de la commune V. C’est à la faveur d’une demande de son avocat qui brandissait un certificat médical démontrant une santé dégradante de son client qu’il a eu une liberté provisoire. Sachant que sa liberté est menacée, notre honorable s’est vite recroquevillé sous la couverture de l’hémicycle pour bénéficier de l’immunité parlementaire. Il ne devrait donc pas être éligible.
Par ailleurs, on évoque dans le milieu des possibles doutes sur la gestion de Monsieur Doumbia quand il était au Ministère de l’Education. Donc, il a osé monter à l’arbre de l’Assemblée Nationale, le pantalon troué devant des milliers de maliens qui suivaient la motion de censure contre Moussa Mara.
En tout cas, il faut savoir garder raison, car au Mali, le passé de certaines personnes ne leur permet pas de parler sur certains sujets .
Christelle