« Nous disons au autorités de la transition que cette transition devra prendre fin le 26 mars prochain, comme l’a indiqué le chronogramme établi par eux mêmes et montré à la communauté internationale. Comme tout le monde le voit, aujourd’hui, le pays n’est pas sur la bonne voie », a soutenu Badra alou Sacko, également coordinateur général par intérim de l’appel du 20 février pour sauver le mali. il poursuit : « les maliens souffrent des coupures d’électricité, du manque d’eau et de la famine. la difficulté a atteint son plus haut niveau. pour cela, nous demandons au président assimi et à tous les membres du gouvernement de la transtion de mettre en place une transition civile avant le 26 mars prochain 2024 ».
Selon lui, cette transition civile organisera les élections « pour faire sortir le pays de ces difficultés ». il a affirmé que les autorités de la transition actuelle peuvent eux-mêmes, « accompagner cette transition civile pour l’organisation des élections dans les plus brefs délais, permettant ainsi aux bons dirigeants de diriger le pays pour qu’on puisse avoir de bonnes relations avec nos anciens partenaires ». il estime que “c’est ce qui est mieux pour eux et pour nous tous ». m. Sacko a déclaré que «sur cette lancée, il sera
même difficile de payer les fonctionnaires dans les jours à venir ». puis de poursuivre : « c’est pour
cela que nous, membres de la société civile sommes obligés d’alerter les autorités, comme l’indique l’article de la nouvelle constitution ». « Qu’ils fassent tout pour mettre en place une transition civile
dans une semaine, avant le 26 mars. il faut dialoguer avec toutes les forces vives : la société civile,
les leader religieux les partis politiques et les associations », a lancé Badra alou Sacko aux autorités de
la transition. « assimi, c’est à vous que je m’adresse de façon prioritaire, vous êtes le président de la
transition. faites cela pour sauver le mali. Je sais que vous aimer sauver le mali mais je te montre la
piste », a-t-il conclu, tout en demandant que cette transition civile ne soit pas dirigée par le colonel assimi goïta.
MORy KEïTA