Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Baccalauréat, session 2014 : Plus de 126.000 candidats à l’assaut du précieux sésame

ecole education classe eleve etudiant baccalaureat bac def examens resultats

Les examens du baccalauréat ont démarré hier, mardi 10 juin 2014, sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception de Kidal. Ils sont plus de 126.000 candidats à prendre part à ces examens qui sanctionnent les études secondaires et qui constituent la clé pour accéder aux études supérieures. Tôt le matin, Madame le Ministre de l’Éducation Nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana Togola et des membres de son département ont sillonné quelques centres pour s’assurer du démarrage effectif des examens et de leur bon déroulement.  Au même moment dans des régions, les gouverneurs de régions et les autorités scolaires ont à leurs niveaux respectifs fait le tour de certains centres pour donner le coup d’envoi des épreuves et pour s’imprégner des conditions de déroulement des examens.

 

Madame le Ministre de l’Éducation Nationale s’est adressée aux élèves, aux parents d’élèves, aux promoteurs d’écoles privées et aux autorités scolaires en ces termes : “Vous êtes conscients du fait qu’il va vous falloir avoir un certain niveau, et ce niveau on ne l’obtient qu’en travaillant sérieusement, en n’attendant pas le dernier jour pour aller chercher des sujets dans les cybers. Ce n’est pas ce qui fait l’élève. Nous, nous voulons des enfants instruits qui ont quelque chose dans la tête, qui sont l’avenir de ce pays et qui vont construire ce pays. Ce n’est pas en fraudant… Je ne cesserai de le dire, je l’ai dit au lancement du Cap, je l’ai dit au lancement du DEF et je le redis au lancement du Bac. Au Def vous avez tous suivi ce qui s’est passé. Je pense que c’est une honte pour le système éducatif. Ça doit être une honte pour les promoteurs d’écoles qui s’adonnent à cette pratique. Ça doit être une honte pour les élèves qui s’adonnent à cette pratique. Ça doit être une honte pour les parents qui s’adonnent à cette pratique. C’est une façon de tuer l’école, de tuer l’éducation.”

 

Aussi, depuis sa prise de fonction à la tête du département de l’Éducation Nationale, Madame le ministre de l’éducation nationale n’a-t-elle cessé de répéter à maintes reprises que cette année le credo c’est “la tolérance zéro et que seules les compétences des candidats feront la différence.”

 

Au regard des fuites de sujets enregistrées lors des épreuves du Def, et avec le Bac qui commence à peine on parle déjà de fuites de sujets à ce niveau aussi, l’on peut affirmer que Mme Togola Jacqueline Marie Nana a vraissemblement prêché dans le désert.

L’opinion attend de pied ferme les sanctions qui seront prises à l’encontre des responsables de ces fuites de sujets qui sapent l’image de notre système éducatif.

 

Modibo KONÉ

 

 

Baccalauréat 2014 :

Encore des fuites de sujets !

Jusqu’après 11 heures hier, certains centres n’avaient pas démarré les épreuves

Hier mardi 10 juin 2014, à l’exception de la région de Kidal, les épreuves de la session du baccalauréat 2014 ont démarré sur le territoire national, sous la présidence de la Ministre de l’Éducation Nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana. Ayant constaté des anomalies relatives à de cas de fuite de sujets, les examinateurs dans certains centres d’examen n’ont autorisé le demarrage des épreuves qu’après 11 heures, au lieu de 08 heures comme cela était prévu. C’était le cas au centre du Lycée Technique de Bamako. Il faut dire que cette année, ils sont plus de 126.000 candidats à être soumis aux épreuves du Baccalauréat.

 

Eu égard à la situation de crise sécuritaire qui prévaut depuis un certain temps à Kidal, les candidats de cette ville et ses environs ne seront pas soumis cette session-ci du Bac. Mais osons espérer que dans les jours ou mois à venir, les autorités en charge de l’organisation et du déroulement es examens trouveront les voies et moyens pour faire une session spéciale destinée aux candidats de Kidal et environs.

 

Si d’année en année, l’État et les structures en charge des examens déploient d’énormes efforts pour améliorer le système de sécurisation et de surveillance des épreuves, l’on constate malheureusement que jusqu’à présent ce système est très loin d’être performant, eu regard aux cas de fuites de sujets constatés et au Def et au Bac.

 

Les fraudes et fuites faites lors des examens ont atteint une telle proportion que le citoyen “lambda” se demande à quoi bon de faire des examens. Étant donné qu’ils sont toujours émaillés de fraude, de fuite de sujets et de corruption des examinateurs eux-mêmes.

Les autorités en charge de l’éducation doivent prendre des mesures qui s’imposent pour punir les fraudeurs.

 

Tougouna A. TRAORÉ

SOURCE: Nouvel Horizon

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance