Ainsi s’achève la première journée des épreuves écrites des examens de fin d’année du baccalauréat malien. Au total, ils sont 184.427 candidats enregistrés pour l’année 2021.
La première journée des épreuves écrites des examens de fin d’année du baccalauréat malien s’est, peut-on le dire, bien passée. Malgré la montée en puissance des tensions entre le gouvernement et les syndicalistes de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, les 184.427 candidats ont commencé à composer. Comme prévu, le lancement officiel du bac a eu lieu hier, lundi 23 août 2021, dans les différentes localités du pays. Dans la capitale de trois caïmans(Bamako),passant par des circonscriptions administratives comme la cité des rail(Kayes), Koulikoro, Sikasso et bien d’autres régions, la première journée a pu se tenir sans incident, selon les informations mises à notre disposition. Afin de donner le ton, le premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, chef du gouvernement, s’est rendu au groupe scolaire de Kalaban-Coura ACI. De là-bas, le chef du gouvernement a procédé au lancement officiel des épreuves. Aux jeunes candidats, il disait : « Le diplôme du baccalauréat vous servira au cours de votre carrière, il vous permettra d’intégrer une école supérieure ».Comme il l’a d’ailleurs fait avec les élèves candidats aux examens de fin d’année du diplôme d’étude fondamentale(DEF), Choguel a réitéré ceci aux candidats du bac : « Nous souhaitons que vous le réussissez avec brio, car vous êtes l’avenir du Mali ».
Par la même occasion, le premier ministre a salué l’effort et le travail abattus par les encadreurs, les surveillants, l’administration scolaire, et les forces de l’ordre en charge de sécuriser, durant quatre jours (du lundi à ce vendredi) pour le bon déroulement des examens en cours. Puis de finir en ces termes : « Vigilance, engagement et détermination sont vos maitres mots durant ces épreuves, le Mali compte sur vous », lit-on sur la page Facebook de la Primature. Les informations relayées sur cette page font état de 184.427 candidats retenus pour le baccalauréat de cette année. Rappelons que la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre ont appelé les enseignants de l’enseignement secondaire, ceux de l’enseignement fondamental, de l’éducation préscolaire et spéciale à ne pas participer à ces examens en cours. La mésentente du corps enseignant est partie d’une ordonnance adoptée par le gouvernement, pour l’uniformisation des grilles salariales. Une décision qui, déplorent les syndicats, entrave l’application du fameux article 39 de la loi qui leur accorde le statut particulier.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS