Les faits se sont produits dans la matinée du samedi 2 novembre sur l’axe Gao-Ménaka. Un militaire français de la force Barkhane, le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de Spahis, a trouvé la mort suite au passage de son véhicule sur un engin explosif improvisé.
L’attaque est survenue alors que le véhicule assurait la protection d’un convoi sur cet axe. Bien que cette attaque soit survenue à 20 km de la localité d’Indelimane où le camp de l’armée malienne a été attaqué la veille faisant au moins 54 soldats tués, le responsable de la Communication de Barkhane a assuré que ces deux faits ne sont pas liés.
Signalons que l’explosion a causé le retournement de ce véhicule à bord duquel se trouvaient quelques militaires français. Les cas des autres passagers du véhicule, à l’exception du brigadier Ronan Pointeau, ne présentent aucune inquiétude. Il convient de préciser que le brigadier Ronan Pointeau est titulaire de plusieurs distinctions au sein de l’armée française. Célibataire, sans enfant, c’est en 2018 qu’il commence à évoluer sur le véhicule blindé léger en tant que cavalier porté.
De février à juin 2018, il effectue une première mission au Tchad au sein de l’Opération Barkhane en tant que tireur de précision. Il rejoint le Mali en octobre 2019 pour une nouvelle mission. Sa mort porte à 31 le nombre de soldats français tués au Sahel dont la majorité au Mali depuis le déclenchement de l’Opération militaire, en janvier 2013.
Comme pour l’attaque survenue à Indelimane, le vendredi 1er novembre dernier, la mort de ce militaire français a été revendiquée par l’Etat Islamique au Grand Sahara au nom de la » Province d’Afrique de l’Ouest « qui regroupe les pays du bassin du Lac Tchad.
M. DIOP
Source: l’Indépendant