Le concours des fermes 2017 est ouvert à toutes les fermes de Bamako et environs disposant d’un effectif minimum de 500 sujets en pondeuses et de 200 sujets en poulets de chair.
Le lancement a été fait ce samedi 18 novembre 2017 par la Jeune chambre internationale Bamako Elite (JCI), porteuse désormais de l’initiative dont la première édition a été portée par les Grands moulins du Mali (GMM). C’était à travers une conférence de presse animée par Kaba Diop de la JCI Bamako Elite, et Yaya Coulibaly, expert-consultant des GMM. La rencontre avec les journalistes a eu lieu au Groupe Achcar sis à la zone industrielle. Désormais, ce concours de fermiers sera organisé par la JCI, et sponsorisé par les GMM. C’est un concours qui concerne les petits producteurs avicoles. Il est une sorte de récompense de bonne pratique d’élevage et de contrôle de respect de conseils prodigués à travers les informations, les brochures, les messages radios et télédiffusés, des institutions techniques supports de cette filière tels que l’IER, Fifam, DNPIA, DNSV, Anam, CTC, DNEP etc.
Pour la présente édition, le concours portera sur les fermes avicoles de Bamako et ses alentours (150 km).
Une cinquantaine de fermes, répertoriées par les GMM, vont participer au concours. Elles recevront du 23 novembre au 20 décembre des équipes qui viendront renseigner un questionnaire. Cette phase consiste à récolter les données. Ensuite, il y aura une équipe d’analyse des données. Cette équipe sera constituée d’agents des services techniques et la JCI. Au terme de tous ces travaux, les 10 premiers seront connus et récompensés. Le premier bénéficiera de 60 sacs de Bunafama et des équipements, le tout pour une valeur qui tourne autour d’un million. Le deuxième aura 50 sacs de Bunafama et des équipements ; le troisième aura droit à 40 sacs de Bunafama et des équipements. Ainsi de suite. Outre ces prix, les lauréats bénéficieront aussi d’un suivi en appui-conseil des GMM. La remise des prix se fera lors d’une nuit appelée la nuit des fermiers. Contrairement à ce que les gens pensent, cette filière rapporte beaucoup d’argent. « De 2010 à 2014, le chiffre d’affaire de la filière a tourné entre 110 et 115 milliards de francs CFA », a souligné le consultant Yaya Coulibaly.
La rédaction