Ce don a pour but d’aider les femmes de ces groupements à créer non seulement de l’emploi, mais aussi à être autonome et contribuer au développement du pays. Il s’agit du groupement Bogolan pour la fabrication de tenus et d’autres accessoires avec le tissu malien, de l’Association Siguidia de Bandioubougou pour la fabrication de savon, de l’Association Hérèmakono pour la transformation des produits agricoles locaux, et de la Coopérative des femmes de kalaban pour la production de légumes.
Selon la présidente de la Fondation, Oulé Diallo Bah, ces groupements seront non seulement dotés de matériels essentiels pour leur travail, mais bénéficieront aussi de formation. Aussi, soutient-elle, les productions issues de la formation seront vendues et l’argent leur sera remis pour servir de fonds de roulement.
« Nous avons tenu à apporter notre assistance à ces groupements. Et chaque kit a coûté environ 2 millions ou un peu plus. Ainsi nous ne pouvons que dire persévérance à ces bénéficiaires », a déclaré Oulé Diallo Bah, présidente de la Fondation.
Pour sa part, Mme Traoré Seynabou Diop, ancienne ministre, membre de la Fondation a rappelé que dans le cadre de ses activités, le Comité national du Mali-Fondation femmes d’Afrique-Mémorial de Rufisque s’est rendu compte que beaucoup de groupements de femmes ont juste besoin d’un petit soutien pour s’auto-suffire et s’épanouir.
« Ainsi, nous avons voulu aider les femmes de ces groupements afin qu’elles soient financièrement libres et ne plus tendre la main », dira-t-elle.
Selon Ibrahim Ag Nock, Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ce don est une grande satisfaction pour sa structure : « Nous sommes très satisfaits de participer à une telle activité. Surtout, que l’une des missions principales de l’ANPE est la promotion de l’emploi féminin. Et ceci est une concrétisation des actions relatives à l’entrepreneuriat féminin qui revitalise l’économie locale et crée de l’emploi. Là, vous avez une motion de 70 emplois créés, ce qui est un gage de pérennisation, car elles seront formées et accompagnées dans leurs activités respectives ».
ADAM DIALLO