Dans le cadre des activités du 8 mars 2019, journée internationale de la Femme, le Réseau Malien des experts en ingénierie de développement local (REIDL) a procédé au lancement du Programme de formation de 300 femmes de la commune VI du district de Bamako. La cérémonie de lancement tenue, le lundi 25 mars 2019, à la Maison des Aînés de Bamako a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont la présidente du Réseau Malien des experts en ingénierie de développement local (REIDL), Mme Diarra Mariam Niamé, la secrétaire générale de la centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), Mme Sidibé Dédéou Traoré, marraine de l’événement.
Dans ses mots de bienvenue, le représentant du maire de la commune VI de Bamako a fait savoir que le rôle de la femme est prépondérant en société. Pour sa part, Mme Sidibé Dédéou Traoré, marraine de l’événement s’est réjouie de cette cérémonie de lancement. Avant d’ajouter que sans la femme, il n’y a pas de développement. A cet effet, elle a invité les femmes à s’engager de se prendre en charge et certaine dépense de la famille. Elle a souhaité à ce que la femme, la jeune fille soit autonome. Elle a demandé aux femmes d’être assidues lors de la formation. Elle a souhaité à ce que cette première formation soit le début d’un long processus.
Enfin, Mme Sidibé Dédeou Traoré a invité les femmes à s’impliquer pour l’apaisement du climat social au Mali. Le Représentant du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), Amadou Draméra a fait savoir que le CSDM est apolitique et œuvre à ce que les jeunes puissent rester sur place au Mali pour la construction du pays. Quant au président du Réseau Malien des experts en ingénierie de développement local (REIDL), Mme Diarra Mariam Niamé, elle a rendu hommage aux femmes qui se lèvent tôt et se couchent tard. Elle a signalé que cette cérémonie est consacrée au lancement du Programme de formation de 300 femmes de la commune VI du district de Bamako.
Avant d’ajouter que les modules de cette formation concernent la savonnerie semi industrielle, le séchage des fruits et légumes, le leadership féminin, la prise de parole en public, femme et citoyenneté. Selon elle, l’objectif de cette formation de pouvoir outiller les femmes en matière de leur droit et devoir en matière de prise de parole en public. Elle a souhaité l’accompagnement des uns et des autres pour la deuxième phase du projet qui permettra de créer 100 emplois directs. Au cours de cette cérémonie de lancement, il y a eu des attestations de reconnaissance et la prestation d’artiste.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain