Le Projet-Jeunes, en partenariat avec l’UNESCO à travers le projet KOICA, a initié du 29 octobre au 07 novembre, un atelier de formation au terrain municipal de Sogoniko, en vue de renforcer les capacités des adolescentes et des jeunes femmes du quartier. La cérémonie d’ouverture de cet atelier était co-présidée par la Chargée de programme Sciences du Bureau de l’UNESCO, Mme Oumou Dicko, et la Chargée de Recherches du Projet-Jeunes, Mme Sow Sanata Pléah.
La population du Mali est composée en majorité de jeunes dont 52% sont des femmes. Elle se caractérise également par sa jeunesse : les adolescentes et jeunes de 10 à 24 ans représentent 31,1% de la population (RGPH 2009). Cette frange de la population est confrontée à des problèmes de santé comme les IST, le VIH/Sida, les grossesses précoces et/ou non désirées, les avortements à risque, l’excision et les autres pratiques néfastes.
Au Mali, la santé sexuelle et reproductive constitue ainsi une question de santé publique pour les adolescentes et les jeunes femmes. Pour leur faciliter l’accès aux informations en SR et leur permettre de faire un plaidoyer à l’endroit des décideurs pour une meilleure prise en charge de leurs conditions, le Projet-Jeunes a initié le présent atelier.
Mme Sow Sanata Pléah, au nom du Projet-Jeunes, a vivement remercié le bureau de l’UNESCO Mali pour avoir permis la réalisation de cet atelier, à travers son projet KOICA. Elle a demandé aux participantes de suivre assidument les travaux afin qu’elles puissent, à leur tour, être capables de former leurs sœurs et toute la communauté. Elle reste convaincue de la maxime qui dit qu’une femme formée est égale à une famille formée.
Mme Oumou Dicko du Bureau de l’UNESCO a rappelé l’objectif global de l’atelier qui est de renforcer les capacités des jeunes sur la Santé de la Reproduction (SRAJ) et en techniques de plaidoyer. Toutefois, à l’en croire, la présente formation vise spécifiquement l’amélioration du niveau de connaissances des jeunes filles sur le VIH/Sida, la contraception, les grossesses non désirées et le renforcement des capacités des jeunes sur les techniques de communication et de plaidoyer sur les questions liées à la Santé de la Reproduction.
A la fin de la session de formation, il est attendu que 30 jeunes filles et adolescentes acquièrent des connaissances améliorées sur les thèmes en matière de santé de la reproduction et techniques de communication, que les participantes maîtrisent les techniques de plaidoyer sur les questions liées à la Santé de la Reproduction, de même que leur demande de moyens de prévention sur le VIH/Sida (condoms, dépistage volontaire) et les grossesses non désirées (contraceptifs) soit accrue.
Gaoussou M. Traoré
Source: lechallenger