Cameroun  – Les autorités camerounaises ont annoncé le renforcement des mesures de sécurité et de contrôle dans les aéroports, les ports et les postes frontaliers afin de lutter contre le trafic illicite des diamants.

La création d’une dizaine de points focaux, en l’occurrence, dans les aéroports internationaux de Douala et Yaoundé, ou encore au port autonome de Douala, devrait permettre de lutter contre ce fléau un an après l’admission du Cameroun au processus de Kimberley, où le pays entend tirer d’importantes devises de la vente de ce minerais.

A en croire le secrétariat permanent national du processus de Kimberley (SNP/PK), il fallait mettre sur pied ces structures, pour ‘’surveiller et enregistrer les exportations des diamants des bruts à destination ou en provenance des pays participants au processus de Kimberley accompagnés des certificats authentiques”.

En plus de s’assurer de l’authenticité des produits et de certificats, ‘’il y a lieu de constater les infractions s’il y a lieu, saisir des lots illicites de diamants bruts”, en étroite collaboration avec toutes les autres structures chargées de la sécurité et du contrôle des marchandises dans les différents sites répertoriés.

D’après des sources, le Cameroun figure parmi les pays ayant l’une des plus importantes réserves en diamants au monde, et dont la zone diamantifère de Mobilong dans la région de l’Est fait l’objet d’une exploitation par une firme coréenne.

Admis au processus de Kimberley l’année dernière, le Cameroun a commercialisé au mois d’août 2013, 2414 carats de diamants et engrangé 285 millions de francs CFA.