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Au rythme du Mali : 20 janvier 1961- 20 janvier 2015 : 55e anniversaire de l’armée nationale : Une armée de paix pour le développement en gestation

 

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’La guerre, ce n’est pas bon», chantait le Zaïrois Feu Zao. Mais, qui veut la paix prépare la guerre. Sans quiétude, il n’y a point de développement. Le Malien veut, ici et maintenant, une armée de développement et à vie.

Depuis son avènement au département de la Défense, le ministre Thiéman Hubert Coulibaly ne chôme pas dans sa bataille pour la conquête d’une paix définitivement au Mali. Son bilan 2015 regorge de missions accomplies dans le cadre de la sécurisation du territoire national, qui passe d’emblée par le renforcement des capacités de l’armée et de la sécurité, la consolidation d’une paix toujours fragile et la réconciliation nationale.

Pour y arriver, le ministre Coulibaly ne manque pas d’initiatives pour 2016, une année qui s’annonce avec beaucoup de perspectives  pour la Grande muette.

Mais auparavant, plus exactement courant 2015, ses efforts de sécurisation du territoire national, de protection sans réserve des citoyens et de leurs biens parlent. En attestent les discrètes patrouilles sans relâche des forces armées et de sécurité, avec des milliers de soldats au septentrion dans le cadre de l’Opération Maliba, dont la mission stratégique a été réorientée dès la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Aujourd’hui, l’Opération Maliba lutte contre le terrorisme et ne ménage aucun effort pour la mise en œuvre dudit accord. Ainsi, sans tambour ni trompette, une mission conjointe des Fama et des groupes armées signataires traverse Kidal pour l’Algérie et retourne sans encombre avec un don algérien composé de cinq camions citernes et de quatre véhicules de transport de troupes. Une première depuis les événements de Février 2012.

Toujours animés par le soucis constant d’instaurer la paix et la tranquillité, plus précisément dans les cercles de Tominian, Koro et Bankass, des localités affectés par les agissements hérétiques de la secte d’Amadou Koufa, les redoutables éléments de la seconde opération nommée Séno neutralisent des dizaines de terroristes et démantèlent plusieurs repaires de djihadistes. Ce n’est pas tout. Pour faire régner la paix au Mali, l’expédition victorieuse des hommes du ministère de la défense nationale.  Là-bas, ils étouffent dans l’œuf et sans coup férir les velléités de création d’une branche sud du mouvement Ansardine du célèbre Iyad Ag Ghali, détruisent moult autres repaires de terroristes et la saie d’importantes quantités d’armes de guerre avec à la clé des prisonniers.

C’est dire que la vaillance et le professionnalisme des diligents éléments des forces armées et de sécurité ne sont plus à démonter sous la houlette du ministre Coulibaly. Une autre preuve ! Elles ont fait montre de savoir-faire, avec honneur et dévouement, avec l’appui de forces armées amies, lors d’une prise d’otages à Sévaré et l’hôtel Radisson Blu, qui a endeuillé le pays.

Ces hommes et femmes de tenues méritent  respect et considération. En dépit des écheveaux, sous le soleil, la pluie, le vent, la poussière ou le froid, ils répondent à l’appel du devoir jusqu’au sacrifice ultime. On les tue mais on ne les déshonore plus. La nation leur doit ainsi reconnaissance et une fière chandelle pour ce travail à haut risque qu’ils abattent sans rechigner.

Dans un tout autre registre, pour la première fois au Mali, en Mars 2015, une Loi d’orientation et de programmation militaire voit le jour en vue d’assurer à long terme les besoins de l’armée et combler le déficit de puissance de feu l’ayant trop longtemps caractérisée et la mettre au diapason des défis de l’heure : le terrorisme transnational, la guerre asymétrique et la restauration d’un climat de sécurité.

Pour ce faire, l’effort d’équipement s’est considérablement accru en 2015.

Outre la régularité des dotations en tenue, chaque soldat dispose désormais de chandail, de sac-à-dos, jadis un luxe. Plus de 11 000 casques balistiques et 6 000 gilets pare-balles ont été dans le même temps distribués aux éléments déployés sur le théâtre des opérations. Il s’y ajoute des centaines de tentes collectives et des milliers de rations de guerre. Ce qui fait que les soldats en opération ne sont plus exposés au déficit de matériel ou à la fringale.

A ce jour, la condition de vie du simple soldat, fut-il le plus vieux, monte en flèche. Tout le monde est content dans la famille de la Grande muette. Il ne peut aller autrement avec l’introduction de l’indemnité compensatrice de logement depuis le 1er Juillet 2015, l’enrôlement du soldat dans le programme de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) à la même date, l’augmentation de 15 % de la pension retraite en remplacement de l’augmentation de la prime de risque ramené le 1er Septembre dernier à son niveau précédent. Qui dit mieux ?

Même l’éternel doléance qui porte sur le renforcement des ressources humaines ne fait plus grincer les dents. D’ores et déjà, un recrutement de 5000 hommes est en cours d’exécution. Pendant ce temps, la formation des unités combattantes poursuit son bonhomme de chemin avec la formation du  6e Groupement tactique interarmes (Gtia) par le programme Eutm. Tandis que le 7e Groupement tactique interarmes prend forme à Koulikoro. Alors que la formation des pilotes et des équipages bat son plein.

Qui plus est, un centre d’entrainement des forces sort de l’ombre pour ainsi réduire le déficit de préparation opérationnelle de toutes les unités de combat. Et, quoi encore ?

Par ailleurs, l’étroite collaboration avec les groupes armés fait figure de signe tangible de la nouvelle dynamique amorcée par la muette malienne, avec notamment l’affectation au Mécanisme opérationnel conjoint (Moc) des véhicules militaires offerts par l’Algérie pour servir de moyens roulants aux patrouilles mixtes.

Pour le reste, il y a lieu de mettre un accent particulier sur le travail remarquable des forces armées et de sécurité dans la mise en œuvre du processus de Désarmement-démobilisation-réinsertion (Ddr), de concert avec les partenaires et partagé avec les groupes armés signataires de l’accord. Mieux, un séminaire de dissémination vient d’être bouclé sans médiateur, sans facilitateur et sans intermédiaire mais en présence des représentants du gouvernement, des forces armées et des groupes armés signataires de l’Accord pour la paix.

En définitive, avec le ministère de la Défense, les perspectives de paix et de réconciliation ne font pas défaut et viennent en appoint au cap de reconstruction décliné dans la Loi d’orientation et de programmation militaire sous les vocables de renforcement de la capacité opérationnelle de l’armée par le parachèvement du processus de recrutement, d’édification d’infrastructures, notamment celles nécessaires aux secteurs aériens. Sans compter la réhabilitation des casernes entre autres édifices militaires, le renforcement de la base doctrinale des forces armées et de sécurité, la vulgarisation des documents stratégiques de doctrines et de procédures. Il est aussi question de renforcer le rôle de la planification dans la prévention et la gestion des crises à travers l’élaboration de plans, la préparation des moyens idoines pour leur exécution et d’exercices de simulation.

Qui veut la paix prépare la guerre. Sans paix, il n’y a pas de développement.

Certainement, après la paix tant souhaitée retrouvée, les hommes du ministère de la Défense et des Anciens combattant étalera son savoir-faire en matière de développement pour un Mali prospère dans la paix.

Vivement une armée de paix.

La Rédaction

source : Le Témoin

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