Elle s’exprimait lors d’un atelier sur la maltraitance des enfants à Abuja, la capitale du pays.
Aisha Buhari affirme qu’il devrait y avoir un contrôle judiciaire pour les cas de viol.
La Première dame a cité une affaire dans laquelle un homme a été condamné à une amende d’environ vingt-sept dollars après qu’un tribunal l’a reconnu coupable du viol d’une fillette.
Aisha Buhari n’a pas précisé le genre de punition qu’elle veut pour les violeurs.
Mais son appel pour des peines plus sévères fait écho aux préoccupations des militants qui estiment que le système judiciaire est trop indulgent pour les auteurs de crimes sexuels.
Le Nigeria ne prévoit pas de sanctions spécifiques pour le viol, les tribunaux ont le pouvoir discrétionnaire de décider en fonction des cas individuels.
Les cas de viols sont de plus en plus signalés dans le pays mais les condamnations et les peines sévères ne sont pas courantes.
Cependant, plus tôt ce mois-ci, selon de nombreux observateurs, un tribunal du nord-est de la ville de Bauchi a condamné deux hommes à la prison à vie pour avoir violé une femme de quarante ans.
Avec BBC