Au Niger, après deux jours de travail, c’est à l’unanimité que les 113 grands électeurs ont élu au poste de président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), Mohamed Bazoum. Le ministre des Affaires étrangères succède ainsi à Mahamadou Issoufou, chef de l’Etat. Le congrès avait commencé le samedi 28 décembre, alors que l’opposition était dans la rue.
Agé de 53 ans, Mohamed Bazoum vient d’être élu deuxième président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) et succède ainsi à Mahamadou Issoufou qui a présidé pendant 23 ans aux destinées du parti rose. Un véritable plébiscite puisque les 113 grands électeurs des sections l’ont élu à l’unanimité.
« J’ai une pensée particulière pour le camarade Issoufou grâce auquel nous sommes là et grâce à qui nous venons de réaliser cette belle passation de témoin. J’attends et je sais que je peux attendre de vous que vous m’assuriez de tous les soutiens dont j’aurai besoin à cet effet », a déclaré Mohamed Bazoum.
Un nouveau président qui démarre son mandat alors que l’opposition tire à boulets rouges sur les régions. Une situation qui ne suscite par d’inquiétude explique le président du groupe parlementaire PNDS, Zakari Oumarou : « L’opposition est en train de jouer ce rôle et nous sommes très attentifs à ce qui est en train de se passer, mais nous sommes certains aussi que nous serons en mesure de contrôler les troubles que nous constatons. »