La 9è session de formation niveau I athletic en saut (triple saut, hauteur, longueur) et en lancer (poids, disque, javelot) s’est déroulée du 2 au 13 février, au stade du 26 Mars. Le stage était dirigé par les experts World Athletics (anciennement appelé Association internationale des fédérations d’athlétisme, IAAF), Dramane Coulibaly, Oumar Faye et Dipa Traoré. Au total, 24 personnes, tous des anciens athlètes ou des athlètes en fin de carrière, issues des ligues affiliées à la Fédération malienne d’athlétisme (FMA), ont pris part à cette session.

Le stage a été marqué par des cours pratiques et théoriques. À l’issue de la session, 14 stagiaires sur les 24 participants, ont obtenu le certificat de niveau I, soit un taux de réussite de 58%. Cependant, seul le premier de la promotion, Boubacar Diawara, est directement qualifié pour prendre part à la session du Niveau II.

Lors de la cérémonie de clôture, le directeur national des sports et de l’éducation physique (DNSEP), Aliou Maïga a félicité la Fédération malienne d’athlétisme pour l’organisation de la session et assuré l’instance du soutien et de l’accompagnement du ministère de la Jeunesse et des Sports. «La Fédération malienne d’athlétisme travaille toujours au renforcement de capacité des ressources humaines», a ajouté Aliou Maïga.

Pour sa part, l’expert international, Dramane Coulibaly a insisté sur l’importance pour les stagiaires de mettre en pratique les connaissances acquises au cours de la session. «Pendant 12 jours, nous avons enseigné aux stagiaires les différentes techniques d’entraînement, comment encadrer un athlète depuis le bas âge», a indiqué l’expert Dramane Coulibaly.

Le porte-parole des stagiaires, Djibril Doucouré, a assuré que la session a été tout bénéfice pour les participants car, expliquera-t-il, «elle nous a permis de connaître des choses que nous n’avions jusque-là pas entendu. Nous remercions beaucoup la fédération pour cette initiative». On notait la présence à la cérémonie du représentant du Mouvement olympique national, Tidiani Niambélé.

Boubacar THIERO

Source : L’ESSOR