Le Comité des compagnies d’assurance du Mali (CCAM) a organisé un atelier de renforcement des capacités des journalistes dans le traitement des informations sur les assurances au Mali. L’atelier avait pour thème : « l’assurance vie, outil de développement ». Son objectif est de permettre aux journalistes de s’approprier certaines notions clés leur permettant de mieux rendre compte et de faciliter la compréhension des usagers. Les travaux de cet atelier 2è du genre, se sont déroulés, hier, à la Maison de la presse.
Le président du comité, Mohamed Compaoré, qui a présidé les travaux, a indiqué que cette session amplifiera la dynamique de la formation des journalistes afin de mener à bien leur mission. Il a souligné que le présent thème est d’actualité tant les produits d’assurance vie confortent notre existence et contribuent à la stabilité des familles et des entreprises au travers de produits adaptés aux besoins des assurés et des bénéficiaires de contrat.Selon le président, la souscription d’un contrat d’assurance vie est de nos jours incontournable lorsqu’on cherche à réaliser un placement financier. Elle possède, dit-il, de nombreux atouts tant sur le plan financier que fiscal. Elle répond notamment à la plupart des objectifs patrimoniaux : se constituer une épargne, faire face à un imprévu, financer divers projets comme les études de ses enfants, percevoir des revenus complémentaires à la retraite et préparer sa succession pour protéger ses proches.
Pour lui, l’assurance vie est un contrat d’épargne ou de placement et de transmission. Il explique qu’au terme du contrat d’assurance vie, le capital ou une rente sera versé à l’assuré s’il est toujours en vie et au bénéficiaire désigné si l’assuré est décédé. Mohamed Compaoré précise également que la grande branche vie comporte aussi l’assurance décès qui est un contrat de prévoyance ayant pour objectif de protéger les proches de l’assuré s’il décède avant le terme du contrat. Le montant du capital décès est donc déterminé lors de la souscription. Cependant les compagnies d’assurance peuvent être considérées comme étant les gardiennes des ressources collectées auprès des assurés. Les fonds collectés sont placés auprès des banques, des institutions financières ou des Etats. L’épargne ainsi constituée finance les investissements en partie sachant que l’autre partie servira à payer les capitaux prévus au contrat en cas de réalisation des événements garantis. Ces événements, dit-il, surviennent à des moments où l’on s’y attend le moins. Et quand ils arrivent, il faut y faire face.
Le formateur de l’atelier Constant Yao Djeket, président de la commission vie et directeur général de NSIA VIE et NSIA IARDT, a défini l’assurance vie comme un outil de développement pour protéger mais aussi pour investir. Elle permet de protéger les familles, de préparer sa retraite aussi bien pour les fonctionnaires et les salariés privés, que pour les personnes qui sont dans les secteurs informels. Il affirme qu’en allant à la retraite les revenus baissent, et qu’on peut préparer correctement sa retraite avec l’assurance vie. Le formateur soutient que l’assurance vie, permet également de protéger la famille en lui donnant un capital lui permettant d’investir dans des activités génératrices de revenus. En plus l’assurance vie permet aux compagnies d’assurance de mobiliser l’épargne des assurés pour investir dans l’économie.
F. NAPHO
Source: essor