L’Association internationale des Régions francophones (AIRF) a tenu, dimanche dans un hôtel de Bamako, son assemblée générale pour l’année 2019.
L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah, en présence du président de l’AIRF, Laurent Wauquiez et de celui de l’Association des régions du Mali (ARM), Siaka Dembélé.
Pour le président de l’ARM, la tenue de cette session à Bamako est un élan fort de solidarité à un pays frère de la famille qui fait face depuis un certain moment à une crise multidimensionnelle. Siaka Dembélé a remercié l’AIRF, à travers son président Laurent Wauquiez, pour son appui technique et financier à la mise en place de la Plate-forme des collectivités du G5 Sahel, appelée Alliance des associations des pouvoirs locaux du G5 Sahel.
De son côté, le président de l’AIRF a souligné que tenir cette réunion à Bamako était un geste d’amitié et de fraternité, réitérant sa ferme volonté à rester aux côtés du Mali dans son épreuve actuelle. «L’AIRF, c’est d’abord des programmes de coopération entre nous pour pouvoir aider les uns et les autres, se former ensemble, défendre nos territoires en commun», a affirmé Laurent Wauquiez, ajoutant que cette rencontre a aussi permis de constituer un groupe à l’intérieur de l’AIRF dédié aux questions du Sahel.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a salué la tenue de cette assemblée générale dans la capitale malienne, rappelant que pour notre pays la décentralisation s’inscrit dans une longue dynamique qui ne date pas des années 1990, mais de celles de 1960.
Boubacar Alpha Bah a estimé qu’aujourd’hui, avec les 809 collectivités, les citoyens ont le sentiment d’appartenir à une commune, à un cercle ou à une région.
Créée à Lyon en 2002, l’AIRF a pour but de renforcer les collaborations entre ses membres et d’intensifier les actions communes de ses membres. Ceci, en vue d’établir entre les collectivités, territoires et communautés régionales francophones, des échanges d’informations et d’expériences touchant à leurs domaines d’activité.
Alou Badra
DOUMBIA
Source: Journal l’Essor-Mali