En effet, Moussa Timbiné a toujours résisté à l’adversité politique au sein du Rassemblement pour le Mali (RPM). La désormais 2e personnalité du pays a dans un premier temps réussi à garder la présidence de l’Union des jeunes du RPM en faisant taire ses adversaires jeunes qui souhaitaient prendre la tête de la jeunesse du parti présidentielle.
Lors de sa 1ere mandature à l’Assemblée nationale, il a dû combattre rudement pour avoir des postes de secrétaire parlementaire, président du groupe parlementaire RPM et 1er vice-président du parlement jusqu’aux élections législatives de mars et Aavril 2020. Une 1ere vice-présidence qui a beaucoup stabilisé le président de l’Assemblée nationale, honorable Issaka Sidibé.
En commune V, la lutte politique a été très rude avec d’abord le maire Amadou Ouattara. Un maire qui avait juré de mettre fin à la carrière politique de l’homme. Lui qui occupait le poste de secrétaire général de la section V du RPM de Bamako a fini par être débarqué par celui avec qui il voulait en finir. Comme si cela ne suffisait pas, avec les bénédictions de de Boucari Tréta président du RPM, Amadou Ouattara a voulu mettre Timbiné dans une position inconfortable sur la liste des candidats du parti en mettant le président du RPM à la tête de la liste. Là aussi, il échoua car honorable Timbiné a réussi à écarter complètement le président de son parti de la liste. Et pour lui barrer la route de l’hémicycle, une liste indépendante parallèle soutenue par M. Ouattara et Dr Tréta a été déposée. Ensuite, toute la classe politique locale a été immobilisée contre la liste RPM, conduit par honorable Moussa Timbiné. Après un combat rude et souvent violent dans les médias contre le protégé de l’actuel locataire de Koulouba, celui-ci a réussi à terrasser tous ses adversaires en passant non seulement à se faire élire à l’Assemblée nationale, mais prendre sa tête et de la plus belle manière.
Si les prochains défis ne seront pas les moindres, honorable Moussa Timbiné aura certainement les moyens de les relever.
André Traoré
Source: Soleil Hebdo