L’évènement tant attendu aura bel et bien lieu les 07 (sept) et 08 (huit) Octobre 2013 à Mopti, à l’issue duquel la Fédération Malienne de Football se dotera d’un nouveau bureau.
Malheureusement, cette décision est contestée par les partisans des candidats Boubakary Sidibé dit Kolon et Boubacar Baba Diarra jusqu’à présent. Espérons que cette Assemblée se fasse dans un climat apaisé. Car, les porte-parole des candidats Sidibé et Diarra lors d’un débat télévisé sur l’ORTM ont sollicité la délocalisation de cette Assemblée générale Ordinaire à Bamako ou le report de la date au 08 au 09 octobre.
Selon eux, après le match du stade malien de Bamako qui se joue le dimanche 06 Octobre, tous les délégués ne pourront pas prendre part à cette Assemblée prévue du 07 au 08 prochain à Mopti. « Aussi, les 07 et 08 octobre sont des jours ouvrables, les délégués ne peuvent pas laisser leurs boulots pour se rendre à Mopti. D’habitude, l’Assemblée se tient pendant les jours non ouvrables », ont laissé entendre les porte-parole des candidats Diarra et Sidibé.
Lors de ce débat, le président de la commission électorale, M. Banou Magadji a été incapable de convaincre les deux porte-parole, celui de de M. Diarra représenté par Moussa Bah et Kolon représenté par Mamadou Touré dit Bavieux, par rapport au processus de validation des dossiers de candidature, ainsi que le nombre de votants fixé en principe à 21, selon les textes la fédération de Football au lieu de 22 personnes. Quant à Boubacar Monzon Traoré, représentant du président sortant de la FEMAFOOT, il s’est retiré du débat puisque les journalistes que sont Souleymane Bobo Tounkara de l’Essor et Kalifa Nama Traoré de l’ORTM qui animaient le débat, ne lui ont pas adressé la parole au premier.
M. Banou Magadji, après avoir édifié la lenteur des uns et des autres par rapport au processus de validation de leurs dossiers de candidature, a présenté les voix autorisées à élire le tout nouveau président de la FEMFOOT. Selon lui, les voix les plus autorisés sont : les ligues, les Clubs de D1, les anciens footballeurs, entraîneurs les docteurs.
Les deux autres intervenants que sont Moussa Bah et Mamadou Touré, après avoir déploré certaines lacunes dans l’organisation de ce grand événement, ont tour à tour dévoilé les qualités, les visions, les idéaux et ce que proposent leurs candidats si toutefois ils seront à la tête de la FEMAFOOT.
Aux dires de M. Touré Bavieux, Boubakary Sidibé dit Kolon est un jeune opérateur économique véritablement engagé dans une vision purement sportive. C’est un homme idéal qui a vite appris pour se faire une place dans la cour des grands. Si la chance sourit à Boubakary Sidibé dit Kolon, sans doute, il peut apporter un changement au niveau de la Football Malien, dira Bavieux. A l’en croire, Kolon a marqué son arrivée en 2009 au sein de la fédération Malienne de Football en tant que 1er vice président. Et c’est grâce a lui que, Alain Giresse fut l’entraîneur de l’équipe Nationale du Mali et qui a d’ailleurs produit de bons résultats, a-t-il ajouté. «Notre candidat est parvenu à asseoir une véritable dynamique au tour de l’équipe nationale. L’aspect managérial que mène M. Sidibé au sein de l’équipe du Stade Malien est bien acceptable. Toute chose qui prouve qu’il est engagé, combatif et sérieux. Lors qu’il a
pris la commande du Stade Malien, c’était la mort annoncée de cette équipe. Mais de nos jours, ladite formation est en train de faire du jamais vu. Grâce au management de Kolon, un expatrié est nommé entraîneur de cette équipe. Ainsi il a remporté une coupe africaine et aujourd’hui, le stade est qualifié pour les demi-finales qui se jouent le dimanche 6 octobre à 18 heures ».M. Touré Bavieux a enfin souhaité que les vœux de son candidat soient réalisés tout en prônant la réconciliation entre les parties adverses. Car nous sommes tous des maliens, Ça ne sert à rien de se déchirer, seul le Mali compte, a-t-il conclu.
Pour M. Moussa Bah, Boubacar Baba Diarra n’est pas un inconnu parmi les trois candidats. Il est le seul qui a fait de brillantes études de l’ENA, l’école de police en passant par une grande université de Paris. Sur le plan sportif, dira Moussa Bah, Boubacar Baba est le seul à avoir joué à un haut niveau. Toute chose qui signifie que c’est un grand manager du football. Ainsi, soulignera-t-il, le contrôleur Général Diarra est le meilleur et plus expérimenté parmi les deux autres candidats. Pour ce qui est du rendez-vous du 07 et 08 octobre prochains, les partisans de M. Diarra partent très confiants.
« Si Le contrôleur Général Boubacar Baba Diarra est élu, le montant d’un milliard cinq cent vingt cinq millions (1.525.000.000) qui était à la disposition du bureau sortant, nous allons repartir ce fonds entre les acteurs, la formation des sportifs, les journalistes, les administrateurs, les médecins et les kinés. Aussi, nous allons doter les ligues de sièges, il faut que le football se ressente dans les régions. Nous allons aussi prôner la transparence de la gestion, organiser tout en créant des directions de compétitions nationales et internationales ».
M. Bah a également promis, une fois Diarra aux commandes, le changement du statut des clubs en sociétés sportives. Il a même proposé la mise à la disposition de 20 millions pour des résultats de l’équipe nationale au lieu de 10 millions que le bureau sortant avait l’habitude de donner à l’équipe nationale. Moussa Bah, au nom du camp Diarra, a appelé toutes les parties adverses à l’entente, avant de dire qu’ il faut un bon dirigeant qui a la rigueur et le courage. Et cette compétence le Contrôleur Général Boubacar Baba Diarra en a, a-t-il conclu.
Mariétou Konaté
Source: L’Annonceur