La Coordination des associations, mouvements, plateformes, syndicats libres et ONG (CAMPSO-M5-RFP) a tenu,  dimanche dernier, à la Gare routière de Bittar Trans,  une Assemblée générale portant sur la relecture et l’adoption du projet de charte, statuts et règlement intérieur. A cet égard, elle procédera, très prochainement, à la mise en place d’un nouveau bureau.

Regroupement d’associations, mouvements, plateformes, syndicats indépendants et d’ONG se sont rencontrés de façon spontanée, suite à la mauvaise gestion du pays sous le régime d’IBK.

La CAMPSO-M5-RFP a été créée de façon spontanée suite à la mauvaise gestion du pays sous le régime d’IBK. C’est une organisation nationale à but non lucratif et apolitique.

Pour ses responsables, la coordination a un objectif de constituer un véritable cadre de veille citoyenne pour une bonne gouvernance au Mali.  » Nous sommes un mouvement démocratique, composé d’associations, plateformes, syndicats et ONG pour mettre ensemble notre vision commune afin de trouver des voies et moyens menant à la visibilité de nos différents mouvement « , a martelé Dr Abdoulaye Sidiki Touré, l’un des membres fondateurs.

Regrette-t-il :  » On était au sein du M5-RFP. Il y avait des gens qui nous représentaient au sein du Comité stratégique du M5-RFP. Mais, on a constaté que pendant toute cette lutte, la place qui doit revenir normalement aux associations n’est pas très visible dans la lutte du mouvement M5-RFP alors que ces associations ont joué un rôle déterminant « .

C’est pourquoi  il a soutenu que la Coordination a décidé de mettre en place ce nouveau mouvement afin de se donner une meilleure visibilité au Mali et à ailleurs.  » Concrètement, nous ne reprochons rien de spécifique au M5-RFP. Nous voulons juste qu’on soit visible selon notre mérite, parce que nous avons été la prière angulaire de la lutte du M5-RFP « , précise-t-il.

Pour conclure, Dr Abdoulaye Sidiki Touré a réaffirmé le soutien de la CAMPSO M5-RFP au Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga pour la réussite de la Transition.

Daouda SANGARE

Source: l’Indépendant