C’est courant que des populations civiles soient prises pour cible par les bandits, les terroristes et autres criminels. Mais, même au sein de cette population civile il y a des personnes qui doivent être épargnées. C’est le cas du personnel soignant ; de part leur fonction et leur serment. Mais si les criminels connaissent leur fonction, ils ignorent dans la totale majorité leur serment. S’ils savaient qu’eux aussi ont droit aux soins quelque soit les circonstances de leur maladie ou de leur blessure. Les personnel soignant est là pour tout le monde. Un terroriste ou un ‘’Djihadiste’’ doit être soigné. Un médecin n’a pas le droit de lui porter secours sinon il aurait trahi son serment. Il doit même le protéger jusqu’à ce qu’il recouvre la santé qui à lui remettre ensuite à la justice. L’assassinat du Dr Mallé, qui n’est pas une première, le cas du pharmacien Dr Kodio à Kalaban Coura ACI et de l’ambulance explosée dans la même zone de Yorosso ayant entrainé la mort d’une infirmière, sont des cas extrêmes de criminalité jusqu’où les auteurs ne devaient pas aller. Comme si cela ne suffisait, l’ordre des médecins dénoncent la négligence des autorités à prendre des décisions fermes sur ce sujet et à ne pas diligenter les enquêtes pour faire la lumière sur ces cas d’atteintes à l’intégrité physique, voire à la vie du personnel de santé.
La prime d’encouragement de la Femafoot aux Aigles B : Un geste à saluer
La somme de 500 000 FCFA offerte à chacun des joueurs de la sélection nationale du Mali participant au Championnat d’Afrique des Nations-CHAN Cameroun 2020 a fait beaucoup de commentaires. Des commentaires souvent négativés. Pourtant, ce n’est qu’une motivation d’étape et qui n’a rien avoir avec les primes officiellement mentionnées dans les textes du département des sports. Apparemment, Nouhoun Diané, coach des Aigles, et ses poulains ont à cœur d’inscrire le nom du Mali dans le palmarès de cette compétition majeure de la Confédération africaine du football-CAF. C’est ce qui est important. Chaque génération se doit de marquer son temps, son époque. Une banale histoire de primes ne doit pas la distraire de cet objectif. Quand on vient pour défendre le pays, la première chose est de savoir ce que l’on peut apporter mais pas ce que l’on peut gagner. C’est à ce prix que l’on réussit la mission. L’objectif assigné au groupe c’est de remporter la coupe. Une fois le sacre réalisé, des voix ne manqueront pas pour demander des récompenses à hauteur du triomphe.
La chasse aux faux diplômes : il doit s’étendre à toutes les structures publiques et privées
Les deux premières semaines de ce mois courant furent émaillées de nouvelles d’exclusion d’agents pour cause de faux diplôme. Les services concernés étaient l’Office des radios et télévisions du Mali (Ortm) et l’Agence de Gestion du Fond d’Accès Universel (AGEFAU).
Les faux diplômes ne doivent pas passer sinon c’est la crédibilité du service même qui sera en jeu. Chaque fois qu’il y a recrutement ou signature de contrat, les diplômes doivent aller à l’authentification. Ceux qui ont le bon diplôme sont nombreux et ils attendent. Ce sera injuste de les laisser sur le quai et de cheminer avec ceux dont la qualification n’est pas certifiée authentique. Même un vrai diplôme ne suffit pour maintenir un agent à fortiori un faux. Nous savons que cette chasse aux faux diplômes n’a pas commencé aujourd’hui, mais elle doit s’étendre à tous les niveaux sans complaisance.
Rassemblées par :
Drissa T. SANGARE
Source: L’Analyste