Les déplacements de populations continuent au nord et au centre du Mali, à cause de l’insécurité. Près de 700 ménages sont arrivés, ces derniers jours, à San au Centre du pays, selon la direction régionale du développement social et de l’économie solidaire. Ces déplacés viennent entre autre de Kemacina, Tchelo, et Bello. Au même moment, près de 800 ménages déplacés ont été recensés dans le cercle de Niafunké au nord, affirme les autorités locales.
A San, les autorités indiquent que 678 ménages déplacés sont à ce jour enregistrés dans la localité. Parmi ceux-ci, plus de 150 ménages sont venus de Tchello, et Kemacina. Le reste étant des déplacés internes venus des villages environnants de l’inter-fleuve, explique le porte-parole des déplacés de la région. Celui-ci déplore les conditions de vie de ces personnes dont la majorité sont des femmes et des enfants ayant fui en laissant derrière eux tous leurs biens. Ces déplacés sont actuellement logés dans des familles d’accueil et à l’école de Farakolo. Ils n’ont reçu pour le moment aucune assistance humanitaire depuis leur arrivée, affirment-ils.
Même tableau au nord du pays
Au Nord du pays, 4734 personnes reparties entre 789 ménages déplacés ont été recensées à Niafunké, selon le maire de la localité. Il affirme que la situation humanitaire de ces personnes ayant fui les attaques des groupes armés terroristes est alarmante. A Soboudou, où se trouvent ces nouveaux déplacés, les autorités préviennent que « si rien n’est fait, la situation humanitaire risque de s’aggraver ». Elles affirment que « ces déplacements massifs vont jouer sur la production agricole de cette année ».
A Niafunké comme à San, les autorités communales appellent les autorités du pays et les organisations humanitaires à venir en aide à ces déplacés.
Le gouvernement au chevet des déplacés
Le service local du développement social et de l’économie solidaire de San affirme que toutes les dispositions sont prises pour assister sur le plan humanitaire ces déplacés. Selon son responsable, des partenaires ont été déjà mobilisés pour venir en aide à ces personnes.
Lamine Traore chef du service du développement social de San