Déployée pour la paix, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) reste loin du combat acharné que mènent, ces derniers temps, les forces armées nationales des trois pays (Mali, Niger Burkina Faso) et la force Barkhane contre les terroristes qui sévissent au long des frontières.
Pourquoi la Minusma reste à l’écart de la lutte contre les ennemis de la paix au Mali ? Sa mission ne consiste-t-elle pas à aider notre pays pour le retour à la paix ? Qu’est-ce qui pourrait expliquer ‘’l’indifférence’’ qu’elle semble afficher face au regain d’accrochages des armées nationales et Barkhane contre les terroristes ?
Les Maliens, fatigués de cette crise, se posent d’innombrables questions comme celles posées plus haut.
Estimée à plus de huit mille huit cent trente un (8 831) soldats sur le terrain, depuis 2015, la Minusma, selon bon nombres d’observateurs, est loin de réussir sa mission au Mali. Se cachant toujours derrière son mandat qui ne prend pas en compte la lutte contre le terrorisme. Les casques bleus, loin d’être une force offensive, se trouvent toujours campés.
C’est pourquoi, le président sénégalais Macky Sall, lors du forum de paix à Paris a tenu un langage de vérité devant ses pairs. « Il faut un mandat robuste de l’ONU au Mali, et partout au Sahel pour qu’on en finisse avec ce qui s’y passe ».
Bien que l’offensive des armées du Mali, du Niger, du Burkina Faso, appuyée par la force Barkhane commence à troubler le sommeil aux terroristes tout au long de leurs frontières communes, la Minusma reste camper sur sa position de non-participation.
A Tabankort, un récent accrochage entre les forces armées du Mali, du Niger contre les terroristes a permis de mettre hors d’état de nuire plusieurs terroristes. Même si on déplore 24 militaires maliens tués et 29 autres blessés.
Habi Sankoré
Le Soft
