Mis en garde à vue depuis mardi matin, Nicolas Sarkozy a purgé ses 48 heures le mercredi 21 mars 2018. Les juges décident de le mettre sous contrôle judiciaire.
Au début de la soirée du mercredi 21 mars dernier, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est arrivé au terme de son garde à vue. Une source proche du dossier confirme ce fait en ces termes : « La garde à vue de Nicolas Sarkozy est terminée. » Alors, M. Sarkozy a été mis en examen pour être réentendu par les juges avec les autres accusés mis en examen. À l’issue de cela, il pourrait être condamné pour cinq ans de prison et amené à payer une certaine amende si les procédures normales doivent être suivies.
Il faut rappeler que Nicolas Sarkozy, après les séances de questionnement du mardi, a eu l’occasion de passer la nuit dans sa famille avant de regagner le tribunal de Nanterre le mercredi matin pour le reste des interrogatoires.
L’ancien chef de l’État de la République française est accusé d’avoir bénéficié des appuis financiers de la part de l’ex-guide libyen Mouammar Kadhafi lors des campagnes présidentielles de 2007. Alors depuis 2013, le parquet de Paris a initié une enquête afin de vérifier la véracité de ce fait. À chaque fois que l’homme politique français a été interpellé, il est sorti blanchi.
On se rappelle que cette affaire de financement a été divulguée par « Médiapart », un journal français, en 2012. Depuis lors, les poursuites ont commencé jusqu’à nos jours. Cinq cents millions d’euros, c’est la somme reçue par Claude Guéant, un des proches de Sarkozy, avant de passer dans les mains de l’ex-dirigeant français. Il faut également noter que Sarkozy est mêlé dans d’autres affaires judiciaires.
Cette condamnation avait suscité plusieurs polémiques entre les défenseurs et les contre Sarkozy. Par ailleurs, le tribunal français doit employer tout son zèle pour régler une fois pour toutes cette affaire afin de ne pas laisser soulever des soupçons. Nous savons déjà que certains n’ont pas tardé à faire des comparaisons entre les conditions de condamnation de Sarkozy et celles de Tariq Ramadan.
Fousseni TOGOLA