Après le décès plusieurs étudiants suite à des accidents ces derniers temps sur l’axe Kalabancoro-Université de Kabala, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) est sortie de sa réserve hier jeudi 16 novembre 2017. Elle a manifesté contre la mort cruelle de ses étudiants dans la fleur de l’âge à travers plusieurs sit-in tenus dans la ville de Bamako, notamment devant la devanture des autorités concernées par la situation. Il s’agit de la devanture du Ministère des Transports, du Ministère de l’équipement, à Kalabancoro et au Centre National des Œuvres Universitaires (Cenou) près de la cité universitaire.
«Il y a trop de cas d’accidents mortels de nos camarade depuis l’ouverture de la cité par les camions bennes sur le tronçon Kalabancoro-Cité universitaire de Kabala. Nous sommes sortis ce matin pour manifester notre mécontentement. Et demander par la même occasion auprès des autorités, de trouver une solution ou des voies et moyens à l’élargissement du tronçon qui, en plus d’être trop restreinte, est occupée par les étalagistes ou autres commerçants ou habitations. La voie est trop petite. Des solutions rapides doivent être cherchées par les plus hautes autorités pour que cesse les décès des étudiants sur le tronçon», a déclaré le secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, Abdoul Salam Togolo dit «Willy».
Arrêter vite l’hécatombe
Des solutions, il y en a. L’on peut décider rapidement à la réalisation du tronçon qui quitte la cite Université pour prendre la voie de l’Aéroport International Modibo Kéita de Bamako. A Regarder de près la cité universitaire de Kabala, on peut dire sans risque de se tromper que le travail n’est pas finit pour l’Etat malien. Pour mettre fin à ces morts macabres des futurs leaders de demain du pays, pourquoi ne pas agrandir la cité universitaire, construire un village ou quartier avec toutes les commodités : hébergement, Amphis, bibliothèque, administration, boutique, restauration, terrains des sports, etc. ? Comme on le voit dans certaines universités de la sous-région. En somme, il s’agit de transférer les Universités de Bamako à Kabala où l’espace ne manque pas, avant que les prédateurs fonciers n’occupent toutes les espaces.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain