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Après l’opposition : La majorité (RPM) veut la tête de Moussa Mara

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Moussa Mara a mis au KO le groupe parlementaire VRD (Vigilance républicaine et démocratique), le mercredi 18 juin 2014 au premier round dans la salle Modibo Keïta de l’Assemblée nationale. Mais le spectre de son limogeage par les Tisserands plane toujours.

«Pour le moment, la motion de censure contre le Premier ministre et son gouvernement ne passera pas», dixit Mamadou Diarrassouba, député RPM et 1er questeur de l’Assemblée nationale du Mali. En terme clair, la menace de destitution plane toujours sur le Premier ministre Moussa Mara et son gouvernement.

A cet effet, les responsables du RPM cherchent désespérément un Premier ministrable. Un homme politique qui n’aurait donc ni volé ; ni fraudé ; ni abusé de son autorité ou accepté des pots-de-vin pendant ces vingt dernières années. Sachez que le nombre de cadres milliardaires fonctionnaires de l’Etat dépasse le nombre de banques (15) et de caisses de microcrédits à Bamako.

Les rapports du Bureau du Vérificateur général font ressortir pour l’Etat malien un manque à gagner de 310 milliards de nos francs entre la période 2004 -2011. Ajoutés à cette somme, les ventes de la SOTELMA (180) milliards de FCFA et de la BIM-SA à 40 milliards. Les fonds de ces deux structures cédées aux Marocains auraient pris des destinations inconnues. La somme détournée par le régime Moussa Traoré, selon RFI, est de deux (2) milliards de dollars au bas mot. Et celles détournées par les régimes ADEMA et ATT ?

Au Mali, l’argent de l’Etat et l’argent du président sont largement confondus et la plupart de nos présidents ont le comportement de nos grands commerçants qui empochent l’argent de leur business sans tenir aucune comptabilité, et le dépensent sans prendre de reçus. La précarité des régimes pousse les dirigeants à accumuler le plus vite possible, et par tous les moyens, une fortune qu’ils s’empressent de mettre en sureté à l’extérieur. L’absence de sentiment patriotique fait que nos dirigeants se moquent de la misère de leurs concitoyens. Nos dirigeants se situent dans la catégorie des milliardaires(en dollars, bien sûr).

Après tout ce qui précède, le choix du futur Premier ministre et des membres du gouvernement doit obéir à une seule règle : le patriotisme. Malheureusement, les patriotes dans le landernau politique ne sont plus nombreux au Mali. Même s’ils existent, ils ne partagent pas les mêmes visions politiques que les tenants du pouvoir.

Amy SANOGO

SOURCE: Inter De Bamako

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