Chercheurs de place, vendeurs d’illusions, clameurs publics, les mots nous manquent pour qualifier ces opposants de circonstances qui ont mené la vie dure au Régime au sortir de la présidentielle de 2018. Non contents de couper le gâteau commun, beaucoup de ces Hommes sans vergogne s’étaient retournés contre leurs bienfaiteurs. Aujourd’hui, en cours d’arguments, ils se sont tus comme une carpe dans l’eau.
«L’âne habitué au miel ne broutera pas de l’herbe », dit-on chez nous. Cet adage sied aux attitudes affichées par les ex collaborateurs du pouvoir devenus opposants aujourd’hui. Font partie de ces catégories des ex Ministres, Directeurs Généraux, Présidents d’ex partis de la mouvance présidentielle. Tous se sont retournés contre le pouvoir à la faveur de la présidentielle dernière. Ils ont voulu se venger de leurs bienfaiteurs d’hier et ont échoué dans leurs tentatives. Pour laver cet affront, ces politiciens sans vergogne ont tourné leur veste en allant du côté du Chef de file de l’opposition pour se constituer en vrais opposants au Régime. Ces opposants de circonstance se sont donnés à cœur joie à vilipender les institutions de la République qui régissent la démocratie. Oubliant qu’ils sont eux même régis par ces mêmes institutions. Ils ont poussé leur haine jusqu’à qualifier le Régime d’incompétents à résoudre les problèmes des concitoyens. Oubliant qu’eux-mêmes sont comptables du bilan du Régime. Le Peuple qui a compris leur jeu n’a pas daigné les accorder la moindre confiance. A travers leurs actions de dénonciation, ils se sont faits désavoué par ce même peuple. Ce dernier a compris leur jeu qu’est d’assouvir leurs besoins vitaux. La preuve est qu’ils ont gardé le silence total au moment où ils étaient aux affaires. Une fois remerciés de leurs postes, ils sont entrés en guerre contre le Régime. Ce qui a jeté le discrédit sur eux. Tombé en désuétude des deux côtés, ces politiciens ne savent où se donner la tête tant leur déception est grande.
Leur allégeance à l’opposition n’a pas comblé à leurs attentes. C’est le cas de Me Mohamed Aly Bathily, Choguel Kokalla Maiga, Général Moussa Sinko Coulibaly, pour ne citer ces derniers.
L’exemple le plus typique nous est donné par Me Bathily qui a défié tous les présidents d’institution de la république à faire éclater la vérité sur les urnes. Dans son réquisitoire, il a traité de tous les noms d’oiseau, les responsables de ces institutions. Reconnaissant sa défaite à la présidentielle, il s’est engagé en faveur du chef de file de l’opposition, que ses partisans donnaient gagnant. Me Bathily a fait des tapages médiatiques dans les journaux, radios et TV de la place. En agissant au compte de Soumaïla Cissé, il entendait obtenir gain de cause à ses revendications, mali lui pris, il n’y a pas parvenu. Il a tourné le talion à ce dernier pour agir au nom de la société civile avec leur fameux ‘’Galama’’ qui se veut une société civile forte. En compagnie de son fils de Rasta et d’activiste, il s’est trouvé un terrain qu’est de mener la propagande.
Le Peuple qui a compris leur jeu ; leur a tourné dos. Pour le Peuple ces soit disant opposants sont des chercheurs de place. La politique les sert d’alibi. Il en est de même pour Choguel Kokala, Général Moussa Sinko Coulibaly.
Tous sont tombés bas aux yeux de leurs concitoyens qui ne les sentent bon. Ils voient en eux des opportunistes en quête de mieux être. Leur seul souci étant le partage de gâteau commun, tout le reste est fait divers. C’est ce qui explique leur hargne contre le pouvoir.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire