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Après les difficultés, les facilités : Quand la résilience des Maliens imposent la respectabilité de leur pays après six mois d’un embargo criminel !

C’est face aux épreuves que les grands peuples se révèlent par leur bravoure et leur capacité à comporter en dignité. L’histoire le montre. Incontestablement, les Maliens n’ont pas la réputation surfaite, ils sont véritablement les héritiers et les légataires légitimes des grands empires bien connus. Leur résilience face à l’impérialisme vorace de la France qui a entraîné dans ses scélératesses contre leur pays la CEDEAO, l’UEMOA, l’UNION AFRICAINE et les Nations-Unies a fini de vaincre tant d’animosités destinées à étrangler le Mali afin qu’il assiste impuissant au pillage de ses ressources, en lui ôtant sa souveraineté.

 

Pour arriver à cette victoire éclatante, il a fallu la prise des rênes de l’Etat par des officiers patriotes de l’armée nationale, qui ont eu le réflexe salutaire de faire le choix de cheminer avec la branche vertueuse du M5-RFP, ce qui n’a été possible qu’avec l’échec du coup d’Etat orchestre en mai 2021 par Emmanuel Macron par le perfide remaniement du…  grâce à la prompte réaction des officiers patriotes bénie par la réussite de la rectification de la Transition le 24 mai. Depuis, assailli de toutes parts, assiégé comme il ne l’a jamais été par des ennemis extérieurs et leurs suppôts de l’intérieur, le couteau régulièrement maintenu sous sa gorge, le Mali a volé de victoires en victoires, au grand étonnement des coalisés eux-mêmes pourtant déterminés à le couler.

Les générations à venir trouveront certes devant elles un exemple de patriotisme vrai qui les inspireront dans la gestion du pays qui leur sera légué, mais il appartient aux citoyens d’aujourd’hui de continuer à défendre l’esprit qui est celui de Colonel Assimi Goïta et ses compagnons d’armes et la politique menée par la transition avec l’appui du peuple conscient, et les pérenniser autant que possible, en faisant tout pour éviter à jamais les erreurs et les fautes du passé : refuser toujours les diktats des pays impérialistes, notamment la France, en agissant pour que nos ressources et nos potentialités servent le mieux-vivre de nos populations. Ce qui a été accompli en situation d’adversités cruelles est éblouissant, c’est tout le contraire des règnes de bradage et de kleptomanie qui a été le modèle privilégié par les prétendus démocrates qui ont régné de 1992 au 18 août 2020. Les réussites ont été si éclatantes que les témoignages de ceux-là qui ont imposé l’embargo à notre pays ont été les plus éloquents. A sa sortie de l’audience que lui a accordée le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta, le vendredi, 24 juin 2022, deux semaines avant la levée de l’embargo, Goodluck Jonathan, le médiateur de la CEDEAO dans la crise artificiellement entretenue dans notre pays (les choses seraient en effet moins compliquées et faciles à gérer si l’organisation sous régionale n’était pas venue avec des incongruités malsaines pour vouloir remettre en selle des politiciens véreux, pantins et serviles de la France), a eu ces mots : « Bientôt, les populations maliennes vont se rendre compte, effectivement, du travail abattu par les autorités pour atteindre ce niveau de progrès pour une bonne marche de la Transition au Mali.» Ce satisfecit, sans ambiguïté aucune, a été délivré, faut-il le rappeler, alors que, quelques jours auparavant, après l’entêtement de la CEDEAO à lever son embargo depuis juin, le Président Macky Sall avouait à des journalistes de France24 et de RFI venus l’interviewer à Dakar, l’impuissance de la même CEDEAO face aux 36 mois décidés comme durée incompressible par les autorités de la Transition de Guinée Conakry. Et c’est Macky Sall qui, ce lundi, 15 août, est venu à Bamako et qui a délivré le quitus à la transition malienne. A sa sortie d’audience avec le Président Assimi Goïta, il dira : « En tant que président de l’Union Africaine, je suis venu, surtout en que voisin, apporter mon salut, ma solidarité au peuple malien et aux autorités de la Transition », et il avait pris soin, auparavant, de dire sa satisfaction quant à l’hospitalité qui lui a été réservée, non sans saluer la franchise dans les échanges qu’il a eus avec le numéro 1 malien. Message fort qui se laisse facilement décrypter lorsque le Président Sall invite la communauté internationale à « l’accompagnement de la Transition malienne qui se trouve sur la bonne voie » et d’évoquer en bon langage diplomatique le cas des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali, problème auquel il souhaite que l’on trouve une solution africaine, ce qui est très significatif dans l’affaire.

C’est qui est évident, c’est que malgré les situations d’hostilités renouvelées qui lui ont été imposées, les autorités de la transition ont réussi régulièrement à créer les conditions d’embellies successives. A leur actif, on peut citer la hausse exceptionnelle de la production cotonnière, de même la performance du secteur tertiaire qui a, en grande partie, bénéficié de l’effet d’entraînement de la bonne tenue du primaire. Quant au secondaire, il demeure stable sur la même période. C’est dire que des ressorts existent, ressorts sur lesquels le Mali pourra s’appuyer pour continuer d’avancer même si le rythme peut être çà et là affecté. Plusieurs réformes ont été menées, en même temps que diverses actions ont été entreprises afin de renouer avec la croissance économique, la stabilité sociale et la résilience de la population. Dans cette marche en avant, les partenaires sociaux, les opérateurs économiques et les faîtières, l’ensemble du peuple malien ont fait preuve d’une résilience admirable en accompagnant les autorités par leur soutien et par leur esprit patriotique. Les fonctionnaires et tous les travailleurs ne sont pas moins à encourager pour leur engagement et leur détermination à relever les défis du Mali Kura. L’Union Européenne, premier bailleur multilatéral du Mali, en est même arrivée à se demander d’où le Mali trouvait les moyens d’échapper aux différents traquenards posés sur son chemin.

Quelques reformes et actions salutaires

Sur la base des conclusions du Rapport d’Evaluation Nationale des Risques de Blanchiment de Capitaux et de Financement du Terrorisme au Mali et son plan d’actions, le Gouvernement a renforcé le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux en adoptant trois (03) textes importants, notamment un décret portant création, composition et fonctionnement de la Commission Nationale de Coordination des Activités de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et de Financement du Terrorisme, un décret portant désignation de l’autorité compétente et de définition de la procédure en matière de gel administratif et le dernier relatif à la désignation et les attributions des autorités de supervision et de contrôle des assujettis du secteur non financier. Pour ce qui est du domaine de l’amélioration de l’administration et la distribution de la justice en matière d’infractions économiques et financières, la loi n°2021-051 du 29 septembre 2021 portant  modification de la loi n°01-080 du 20 août 2001, modifiée, portant code de procédures pénales, a été adoptée à l’effet, notamment, d’accorder une grande priorité à la création d’un Parquet Economique et Financier spécialisé à compétence nationale auprès de de la Cour d’Appel de Bamako. Dans le cadre du dialogue de gestion pour une meilleure gouvernance des fonds publics, une rencontre de haut niveau se tient chaque année entre le ministère de l’Économie et des Finances et les principaux acteurs de la Chaîne des dépenses publiques du Mali. Elle visait à proposer de façon collégiale et consensuelle des actions concrètes et pratiques pour l’amélioration de la gestion et du contrôle des Finances publiques au double plan de la conformité (régularité, qualité des pièces justificatives…) et de la performance (efficacité, pertinence, soutenabilité et maîtrise des dépenses, train de vie des structures…). Celle de 2021 s’est tenue le 25 mars 2021 à Bamako

En matière de mobilisation des recettes fiscales, douanières et domaniales, malgré ce contexte difficile, les structures de recettes ont poursuivi la mise en œuvre des mesures visant à(i) élargir l’assiette fiscale, (ii) améliorer la gouvernance et à sécuriser les recettes de l’Etat, (iii) moderniser les systèmes d’information tout en favorisant la dématérialisation des procédures fiscales, (iv) soutenir les interventions des brigades avancées de lutte contre la fraude et (v) poursuivre la modernisation de la gestion des archives de la conservation foncière. Par rapport aux réformes liées à l’amélioration de lamobilisation des recettes, notamment la fiscalité de porte, unnouveau Code des douanes a été adopté par le Gouvernement(il apporte des innovations, notamment sur : (i) la mise encohérence de la notion de marchandises fortement taxées;l’introduction de nouvelles procédures spéciales d’enquêtes douanières ; (ii) la sécurisation des contrôles et des enquêtesdouanières et (iii) la proposition de nouveaux régimes douaniers économiques. Dans le cadre de la poursuite de l’élargissement et de l’amélioration de l’assiette fiscale, la facture normalisée, le Centre d’Expertise Technique (CET), l’audit des contrats miniers, le marquage des produits pétroliers exonérés, le Système d’Information sur les Titres Fonciers Et Immobiliers (SITFI) et deux Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) de Bamako ont été introduites. Ainsi, durant l’année 2021, les recettes ont atteint 1.748 milliards FCFA avec un taux de pression fiscale à 15,1%.

S’agissant de la gouvernance étatique, elle se présente sous de nombreuses dimensions et couvre tous les aspects de l’intervention de l’Etat, et a un impact sur l’épanouissement et le bien-être des populations. Elle repose sur quatre principes fondamentaux : (i) la responsabilité, (ii) la transparence, (iii)I’Etat de droit, et (iv) la participation. A cet égard, lesstructures de contrôle ont exécuté diverses missions d’audit et de contrôle pour lesquelles des recommandations pertinente sont été formulées afin de contribuer à l’efficacité et à l’efficience de l’utilisation des ressources publiques. Ainsi,durant l’exercice 2021, I ‘Inspection des Finances (IF) a réalisé 54 missions (102%) et le Contrôle Général des Services Publics (CGSP) 31 (89%). Dans le domaine de la commande publique, dix-sept (17) Cellules de Passation des Marchés Publics ont été mises en place dont celles de la CMDT, de la SOMAGEP et d’EDM en cours d’installation. Dans le domaine de la décentralisation, les crédits transférés aux Collectivités territoriales, au titre de l’exercice budgétaire 2021 sont ressortis à 458 milliards FCFA, soit une augmentation de 14,39% par rapport à 2020. Cette progression ramène les crédits transférés aux Collectivités à 26%  des recettes budgétaires en 2021 contre 23% en 2020.

Pour ce qui est du domaine de la statistique, le Gouvernement de transition s’est engagé au renforcement du Système Statistique National à travers la poursuite des réformes majeures et la réalisation d’opérations d’envergure comme le Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5) et le Recensement Général des Unités Economiques (RGUE), premier du genre organisé par le Mal. La finalisation de ces opérations permettra à notre pays de disposer d’informations fraîches sur le plan démographique et économique, nécessaires aux élections et pour la planification de notre développement économique, social et culturel. Dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance, le gouvernement a procédé à la réduction du train de vie de l’Etat à hauteur de 100,999 milliards de FCFA. Ces économies ont permis d’affecter des ressources supplémentaires aux secteurs importants ci-après : (i) Défenses militaires(71,127 milliards de FCFA) ; (ii) Entretien d’urgence routier de Bamako (5,0milliards de FCFA) ; (iii) Réhabilitations des écoles (5,172 milliards de FCFA) ; (iv) Santé (4,7 milliards de FCFA) ; (v) Assainissement et sport (5 milliards de FCFA) et(vi) dépenses sociales (10 milliards de FCFA). Par rapport à l’exécution budgétaire 2022, le gouvernement a procédé à : la réduction de 30% du montant des crédits budgétaires affectés aux missions à l’extérieur ; I ‘interdiction d’achat des cartes téléphoniques prépayées; la rationalisation dans les achats de véhicules.

Au plan économique et social

Des investissements de relance dans les secteurs productifs en vue de redresser la santé économique, financière et institutionnelle des entreprises du secteur productif : la filière coton, COMATEX, OMH, EDM et UMPP. De même, le Gouvernement a soutenu les entreprises privées à travers le Fonds de Garantie pour le Secteur Privé (FGSP-SA) à hauteur de 20 milliards FCFA. Ainsi, pendant la période allant de septembre à décembre 2021, 2847 entreprises ont été garanties auprès des banques. Par ailleurs, le Gouvernement a également consenti des dettes fiscales en faveur des entreprises impactées par la CoVID-19 , notamment les entreprises du secteur de hôtelier, du tourisme, du spectacle et de la restauration à hauteur de plus de 30 milliards FCFA. Le poids des investissements dans le budget d’Etat ressort à 25%dont 14% pour  l’agriculture, 4,3% pour les infrastructures et 2% pour l’énergie. Ce taux reste affecté par le retrait des bailleurs de fonds dont les financements en appui projet (y compris les composantes nationales) sont réduits ou suspendus. Les efforts nationaux de substitution restent légèrement en dessous du niveau prévu par les PTF. Le taux d’inflation reste maîtrisé malgré les tendances internationales et les crises. Le Mali connaît un taux d’inflation global de 5%,3,9% et 0,5% respectivement en 2022, 2021 et 2020 contre 4,6%, 3,6%, 2,6% pour l’UEMOA et 3,6%, 3,4%, 1,9% au plan mondial. Pour les produits alimentaires de grande consommation, les taux sont respectivement de 11%, 11%, 4% en 2022, 2021 et 2020 au Mali contre 12%, 9% pour l’Afrique subsaharienne et 13%, 28%, 23% au plan mondial.

Concernant e taux de chômage, il passe de 5,7% en 2020 à6,5% en 2021. Dans le même temps, il ressort 7,7% en 2021 en Afrique subsaharienne et à 6,2% dans le monde.

Au titre de la prise en charge des arriérés de marchés et prestations, un montant global de plus de 300 milliards de FCFA a été notifié aux entreprises pour favoriser leur résilience et la relance de l’activité économique.

Des investissements dans la demande et l’apaisement social 

Ainsi, au titre de l’amélioration des conditions salariales, le Gouvernement de Transition a adopté une série de mesures tendant à apaiser le climat social, à renforcer la résilience de la population, à assurer une justice sociale et promouvoir l’emploi. Ces mesures ont concerné l’unification de la grille pour un indice plafond de 1.382 FCFA pour le personnel relevant des statuts des fonctionnaires de l’Etat, des Collectivités territoriales et des statuts autonomes et militaires, I l‘augmentation des indemnités de différents corps de métier pour un coût global d’environ 200 milliards FCFA.

Au titre du soutien aux ménages, le Gouvernement de la République du Mali a consenti d’énormes efforts en termes de subventions budgétaires en vue de permettre à la population malienne d’avoir certains services et des produits de première nécessité ou de grande consommation à un prix raisonnable et abordable. En 2021, les inscriptions budgétaires au titre du soutien aux ménages atteignent 127 milliards FCFA dont 63 miliards FCFA pour EDM, 35 milliards FCFA pour les intrants, 9 milliards FCFA pour la sécurité alimentaire et environ 15 milliards FCFA pour la santé. Pour l’année 2022, ilest prévu une inscription budgétaire de 117 milliards de FCFAau titre du soutien aux ménages dont 30 milliards de FCFApour EDM, 19 milliards de FCFA pour la subvention aux intrants, 8milliards FCFA pour la sécurité alimentaire, 40 milliards de FCFA pour la subvention du prix du coton et 20 milliards FCFA pour la santé (gratuité pour la césarienne, le paludisme, le RAMED, la tuberculose…). En appui direct aux populations vulnérables et à travers le programme gouvernemental de transferts monétaires, 39 milliards FCFA ont été distribués, pour l’instant, à 366.964 ménages, soit 90.000 FCFA par ménage. En matière de soutien au pouvoir d’achat des consommateurs, le Gouvernement, dans le cadrede l’atténuation des effets liés à la flambée des prix des denrées alimentaires, a engagé plus de 130 milliards FCFA à travers les mesures spécifiques ci-après : la baisse à hauteurde 50% de la base taxable à l’importation de 510000 tonnes deriz (10 milliards FCFA) ; la baisse à hauteur de 50% de labase taxable à l’importation de 24000 tonnes d’huile alimentaire (1milliardFCFA) ; la baisse à hauteur de 50% dela base taxable à l’importation du lait (2 milliards FCFA) ; la suspension de la perception de la TVA sur les importations etles achats locaux de graines de coton (3,5 milliardsFCFA) ; le maintien du prix de la farine, du pain et de l’aliment bétail à travers des avantages fiscaux et douaniers sur une période de 3 ans (75milliardsFCFA) ;  la conduite d’une opération spéciale lors de la période de soudure et du Ramadan pour stabiliser leprix de la viande (0,750 milliard FCFA):  le maintien du prix du sucre à 500F CFA le KG (1,5 milliards FCFA) ; le maintien du prix à la pompe malgré une augmentation moyenne de plus de 35% du prix du baril de pétrole sur le marché international(plus de 90 milliards FCFA depuis 2021); le maintien de la subvention du prix du gaz butane pour 5 milliards FCFA par an.

Au total, l’amélioration du climat des affaires «doing-business» à travers les réformes engagées et la mise en confiance du secteur privé, les efforts de maîtrise des prix par des subventions ciblées, les effets positifs des efforts d’augmentation des salaires et de paiement des arriérés de la dette intérieure et le maintien du dialogue social augurent de bonnes perspectives de relance dans un climat social apaisé. Les performances réalisées durant la période sous revue ont,malgré les effets induits des différentes crises, contribué à l’apaisement du climat social et renforcé le sentiment de patriotisme et d’unité nationale. A ce propos, l’anticipation des Autorités et l’engagement des Maliens permettent d’envisager de bonnes perspectives. En dépit, des effets collatéraux de l’embargo imposé par la CEDEA au Mali depuis le 09 janvier 2022, les perspectives de l’économie malienne s’annoncent bonnes. Il est prévu un taux de croissance moyen revu de 4,2% en 2022 contre 5,0% initialement prévu. Le programme annuel d’émissions de titres publics a été exécuté à hauteur de 905 milliards de FCFA. La réussite de ces émissions, dont les taux de soumission ont toujours dépassé 100%, témoigne de la qualité de la signature de l’Etat malien sur le marché financier de I’UEMOA. Concernant l’appui à la presse, un montant global de 536 millions de FCFA a été mis à disposition entre 2020 et 2022. Par rapport aux Partenaires Techniques et Financiers (PTF), nous constatons une diminution importante de leur contribution depuis mi-2020. Les appuis budgétaires généraux et sectoriels sont passés de 466 milliards en 2020 à118 en 2021 et à 97 milliards FCFA. Ils seraient insignifiantsen 2021 et 2022 en dehors des Droits de Tirage Spéciaux accordés par le FMI à tous les pays pour lutter contre la COVID-19. Quant au financement des projets/programmes,de janvier 2021 à date, le Gouvernement a signé 34 accords de financement avec les principaux créanciers du Mali pour un montant total d’environ 462 milliards FCFA dont 274 milliards FCFA en prêts et 188 milliards FCFA en dons. Ces accords signés sont destinés au financement d’importants projets dans tous les secteurs : énergie et eau, agriculture,élevage et pêche, développement urbain, transports et infrastructures routières, éducation, formation professionnelle,emplois jeunes, santé, population et genre, protection sociale, environnement  et changement climatique, gouvernance et décentralisation.

Il faut rappeler qu’après l’installation du gouvernement le 07 juin et du premier conseil des ministres du 11 juin 2021, la donne a changé complètement sur le plan géopolitique, sur le plan sécuritaire, sur le plan économique et sur le plan financier.

En plus des entraves et autres pièges, le Mali s’est trouvé face à plusieurs crises : la crise sécuritaire qui est la déterminante, la crise de la Covid-19 qui est là depuis deux ans, la crise politique, la crise institutionnelle, la crise avec la Cedeao, la crise avec la Communauté internationale qui a pris une dimension qui n’était pas ce que nous attendions. Malgré tout, les autorités ont pris le virage stratégique de prendre la voie de la souveraineté, de l’indépendance des décisions de l’Etat malien, de l’indépendance des choix stratégiques, des choix militaires, ce qui a bouleversé plusieurs donnes autour de nous. Du jour au lendemain, le principal partenaire stratégique a dit qu’il nous laisse, créant un vide qu’il fallait boucher. Toutes les emprises laissées devaient être prises par notre armée. Cela a nécessité un changement total dans la stratégie de financement de nos activités. La réception officielle il y a une dizaine de jours seulement, le mardi, 09 août, de nouveaux aéronefs et autres équipements militaires au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a requinqué et l’Armée et le peuple. Aujourd’hui, tout le monde en est fier.

Malick Tandjigora

Luc Sidibé

Source : Le National

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