Après le sommet de Nouakchott, Emmanuel Macron devait se rendre hier au Nigéria pour une visite au cours de laquelle il devait se pencher sur trois dossiers essentiels : politique, économie et culture.
Le locataire de l’Élysée devrait, après sa visite rendue aux chefs d’État africains réunis au 31e sommet de l’Union africaine, le lundi 2 juillet 2018 à Nouakchott, se rendre au Nigéria. Cette journée à Nouakchott lui a été idéale pour se prononcer sur le financement du G5 Sahel et notamment la lutte contre le terrorisme. La visite de ce 3 juillet au Nigéria devra lui permettre de s’atteler sur la question de la lutte contre Boko Haram, mais aussi sur la crise politique au Togo.
Aujourd’hui, un club d’affaires franco-nigérian devra être lancé. Ce club comprendra 15 hommes d’affaires provenant de chacun de ces deux pays. « L’idée de ce club, c’est de contribuer à un changement de perception, à casser les barrières psychologiques qu’il pouvait y avoir dans le monde économique français vis-à-vis du Nigéria », précise l’Élysée. Un autre objectif de ce club est de « changer la perception sur le Nigéria et d’essayer de faire qu’en entendant Nigéria, on n’entende pas nécessairement en premier lieu Boko Haram, insécurité ou piraterie, mais également opportunités, première économie africaine et deuxième industrie du cinéma au monde », martèle l’Élysée. Dans la soirée, il doit y avoir une soirée culturelle au sanctuaire de Fela Kuti, roi de l’Afrobeat.
L’Élysée a également précisé que tout ceci constitue « un engagement du président, dans son discours de Ouagadougou, de faire connaitre une créativité culturelle africaine contemporaine et la faire mieux connaitre en France. » Emmanuel Macron entend surtout « valoriser la création africaine dans le domaine de la musique, du cinéma et des arts visuels ou encore de la mode. »
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays