Depuis son départ à la tête de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI-Mali) Sékou Mamadou Barry plus connu dans le milieu des affaires sous le sobriquet de “Monsieur 10%”, est toujours à la recherche d’un point de chute. Il a été remercié à l’issue du Conseil d’Administration du Groupe BCI à Nouakchott pour, selon nos informations, “mauvaise gestion”, même s’il essaye toujours de s’en défendre.
Dès lors, l’ex-directeur général de la BCI-Mali se trouve au chômage forcé, même s’il cherche à être directeur général d’une banque de la place. D’ici là, “Monsieur 10%” est entre deux avions. Tantôt au Canada, tantôt à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour ses propres affaires. Mais ses multiples voyages au Canada se justifient, selon de sources bien informées, par le fait qu’il aurait acheté une “grosse maison” dans ce pays devenu un endroit sûr pour beaucoup de cadres maliens. Et c’est l’argent qu’il a perçu à la BCI-Mali pour régler son départ à l’amiable, qui lui a permis de “payer cette maison”.
On parle de près de 300 millions de Fcfa. Pour être précis, c’est exactement 280 millions de nos francs. Pour ce faire, il a fallu l’intervention de certains responsables de banques de la place, qui ont pu négocier cette grosse somme compte tenu du temps qu’il a passé à la tête de cette banque, qui se trouve dans une zone de turbulence.
Sinon, Sékou Mamadou Barry voulait, lui-même, intenter un procès à son ex-banque. Heureusement qu’il a été déconseillé par un célèbre avocat de la place.
El Hadj A.B. HAÏDARA
Source: Journal Aujourd’hui Mali