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Après fête : la galère chez les « playboys »

La dernière semaine du mois de décembre est reconnue très cruciale en milieu jeune. En effet, période de tous les excès pour certains, le 31 décembre constitue une occasion du tout pour tout chez la plupart des jeunes citadins qui sont souvent prêts à tout pour célébrer le dernier jour de l’année (31 décembre) en toute liesse. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à s’endetter pour satisfaire leur désir et les caprices de leurs petites : costumes, chaussures, coiffure, habillage, maquillage et coiffure de leurs petites amies, etc.

Ainsi, la fête est célébrée de toutes les manières possibles et chez les jeunes de milles et une couleur. Car pour eux, le plus important est comment paraitre en compagnie de sa copine parmi ses amis la nuit du 31 décembre.

« Avec mes amis, chaque année, nous cotisons pour célébrer Saint sylvestre ensemble en compagnie de nos copines. Et là, la compétition devient plus élevée. C’est aussi l’occasion pour nous de connaitre qui a la plus belle copine et celle qui est la plus bien habillée ? Et, c’est ce qui devient après les sujets de débat au grin et gare à celui dont la copine occupera le dernier rang du classement. Il sera l’objet de toutes les moqueries», nous raconte Bakayoko, un jeune de Sabalibougou.

Si nombreux sont ces jeunes qui n’hésitent pas à s’endetter pour cette soirée spéciale, d’autres ayant épuisé toute leur économie dans la fête deviennent pauvres comme un rat d’Eglise et viennent dans la galère, le temps de solder ses comptes.

«Je ne travaille pas et ma copine avait trop d’exigences pour accepter de sortir avec moi. Entre coiffure, robe, sac et chaussures, etc. Ainsi, depuis octobre, j’économisais une partie de mon argent de poches, mais cela n’a pas suffit ; Les dépense de ma copine allaient jusqu’à 60 000 FCFA et pour pouvoir la satisfaire, j’ai emprunté de l’argent a mon cousin et maintenant je me démène comme pas possible pour payer cette dette. Je ne suis pas le seul dans cette situation. Au moins moi, je suis tranquille. J’ai des amis qui depuis ne viennent plus au grin de peur d’être surpris par un créancier.  Après la fête, le stress s’installe, car tu es obligé de rembourser », témoigne-t-il.

Par ailleurs, avoue notre interlocuteur, avec tout ce sacrifice, certains sont déçus par leur compagne qui n’hésitent pas à les plaquer la nuit du 31 décembre.

« Souvent les filles pour lesquelles, nous faisons tout ces sacrifices, font à certains un faux bond et là tu n’as qu’une seule envie :’disparaitre ou la taper comme pas possible», conclut- il.

ADAM DIALLO

Source: Bamako News

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