Il a assouvi sa libido sur une fille de 9 ans, il se dénomme S.K. Les faits se sont déroulés courant 2021 lorsque la victime fut envoyée en commission par les jeunes d’une agence immobilière pour remettre des tasses dans leur famille. Chemin faisant, elle a eu le malheur de croiser S.K qui n’a eu aucun sens de retenu pour la prendre par le poignet afin de l’emmener dans une maison inachevée, histoire de satisfaire son instinct sexuel en elle. Après son crime, S.K a déclaré à sa victime qu’il s’appelait ‘’Barou’’, pour brouiller toutes les pistes. Quelques minutes après avoir subi les affres de SK, la fillette revient en famille. L’on remarqua que sa manière de marcher a changé.Eu égard à cette remarque sur la démarche inhabituelle de sa fille, la mère de la petite l’a soumise à un interrogatoire poussé ayant permis à la victime de tout raconter, plutôt reveler. Notamment sa mésaventure avec son libidineux bourreau S.K. C’est ainsi que S.K et un certain Barou ont été interpellés et déférés devant le parquet du TGI de la Commune IV. Lequel a requis l’ouverture d’une information, soldée par leur inculpation pour pédophilie.
Par la suite, les enquêtes ont révélé l’innocence du nommé ‘’Barou’’, d’ailleurs, ce dernier l’a toujours déclaré et n’a point reconnu les faits qui lui étaient reprochés. D’ailleurs, lors de leur présentation (lui et Barou) à la fillette, celle-ci a indexé S.K , comme étant son bourreau, cela, à toutes les étapes de la procédure.
Comparaissant à la barre des Assises le mardi 30 janvier dernier, un procès tenu à huit clos (vu que la victime est une mineure), S.K a été jugé et puni de 5 ans de prison. Ce, à la lumière des dispositions de l’article 228 du Code Pénal malien qui dispose : « Constitue le crime de pédophilie et puni de cinq à vingt ans de réclusion et de vingt mille à un million de francs d’amende, tout acte de pénétration sexuelle ou d’attouchement sexuel de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’un mineur de moins de treize ans, ou toute exposition ou exploitation aux fins commerciales ou touristiques de photographies, films ou dessins à caractère pornographique mettant en scène une ou plusieurs personnes mineures âgées de moins de treize ans. Si les coupables sont les ascendants de la personne sur laquelle le crime a été commis, s’ils sont de ceux qui ont autorité sur elle, ou s’ils sont chargés de son éducation, de sa surveillance ou s’ils sont employés des personnes ci-dessus désignées, ou si le crime a été commis à l’aide de plusieurs personnes, la peine sera la réclusion à perpétuité et une amende de vingt mille à un million de francs. Toutefois, le crime ci-dessus n’est pas constitué si la différence d’âge entre l’auteur et la victime ne dépasse pas cinq ans ». Ledit article est certes long, mais assez clair !
Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut