Le sommet Asie-Pacifique s’est ouvert ce lundi 7 octobre à Bali. Le président américain Barack Obama est absent, retenu à Washington par la crise budgétaire, mais son homologue chinois, lui, est au rendez-vous. Xi Jinping a une nouvelle fois tendu la main à ses voisins. « La Chine ne peut pas se développer de manière isolée de l’Asie-Pacifique et l’Asie-Pacifique ne peut pas prospérer sans la Chine », a-t-il déclaré. Ce sommet est aussi l’occasion pour 12 des 21 nations du forum de Coopération de l’Asie-Pacifique (Apec), de mettre la dernière main à une zone de libre-échange transpacifique, le TPP.
Avec notre envoyée spéciale à Nusa Dua, Carrie Nooten
Lorsque le Partenariat transpacifique (TPP) sera conclu, ce sera l’un des plus importants accords de libre-échange qui soit, tout en ayant été conclu qu’entre douze pays seulement. Les Américains sont particulièrement satisfaits du contenu du TPP, car ils auraient obtenu qu’on y inscrive tout ce qu’ils désiraient – sans succès – pour Acta, l’accord commercial anticontrefaçon. Ce qui en fait un traité sans précédent, selon le Canadien Dan Campbell, co-président du conseil de coopération de l’économie pacifique.
« Le TPP va être un accord très moderne, explique Dan Campbell. Cet accord va au-delà des biens et des services, il régule des domaines comme la propriété intellectuelle, les investissements… Les investisseurs étrangers, par exemple, pourront bénéficier de ce qu’on appellera le ” traitement national “, c’est-à-dire qu’ils seront traités de la même façon que les entreprises du pays. »
RFI