En vue de s’enquérir des difficultés qui entravent le bon fonctionnement de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, a rencontré, le mardi 3 décembre 2019, au siège de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), les responsables de tous les services impliqués dans la gestion de l’AMO.
La rencontre a réuni, les directeurs généraux de la Caisse nationale de l’assurance maladie (CANAM), de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) et de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS), et tous les responsables impliqués dans la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) au niveau de ces différentes structures.
Au cours de cette rencontre, plusieurs problèmes ont été soulevés : du non fonctionnement du nouveau logiciel de l’AMO ; de la liste des médicaments (les médicaments coûtent 60% des dépenses de l’AMO) ; de l’offre des soins de santé, les délais contractuels ; des fraudes.
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a insisté sur la nécessité de mener des actions rapides et positives pour résoudre les problèmes récurrents dans la gestion de l’AMO. “Nous devons utiliser ce moment de crise pour le transformer en opportunité. Le plus important est de sauver l’Assurance maladie obligatoire. Elle permet à des millions de personnes d’avoir accès à des soins de santé. Il faut qu’on puisse résoudre ces problèmes qui se posent régulièrement ; qu’il y ait une plus grande transparence dans les dépenses en empêchant les fraudes, à travers la dématérialisation des services”, a-t-il plaidé.
Sur la suspension de la fourniture des médicaments par les pharmacies dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire, le ministre a affirmé que les factures ont été payées comme il l’avait promis, lors de sa rencontre avec les pharmaciens. “Après un entretien avec les responsables des structures concernées, nous sommes heureux de dire que tous les chèques ont été mis à la disposition des banques. Nous souhaitons que nos partenaires pharmaciens lèvent leur suspension de fournir des médicaments pour permettre aux malades d’avoir accès aux services de santé. Il est de la responsabilité de nous tous que l’AMO continue d’exister pour les populations les plus diminues. Nous allons mettre en place un mécanisme de concertation avec nos partenaires”, a-t-il indiqué.
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