Dans un tweet, le défenseur des droits de l’homme, non moins expert indépendant sur la question au Mali, Alioune Tine, s’alarme sur les conditions de détention de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. « Je suis très préoccupé de la dégradation de la santé de l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga du fait des conditions de sa détention. Soumeylou Boubèye Maïga est encore présumé innocent, à défaut de comparaître libre à son procès, il doit avoir des conditions de détention dignes », a posté l’ancien responsable de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Radho).
Région de Koutiala : Karangana Ourikila, Tandio et Palasso traumatisés par des groupes terroristes
Dans la région de Koutiala, cercle de Yorosso précisément dans la commune rurale de Karangana des individus armés en complicité avec certains habitants de ladite commune empêchent la population de dormir. Dans leur collimateur, les porteurs d’uniformes et tous ceux qui symbolisent l’autorité étatique, les habitants dotés d’une certaine aisance matérielle ainsi que tous ceux osant parler mal d’eux. Ce qui est la preuve tangible de la présence au sein de la population de traîtres qu’ils ont transformés en chevaux de Troie contre leurs propres frères en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Ces mercenaires indignes leur servent aussi de guides contre leurs frères. Enlèvements et pose d’engins explosifs improvisés sur les parcours empruntés par les forces de l’ordre sont devenus des faits quotidiens dans la contrée.
Chose bizarre : tout le monde sait bien où sont ces bandits. Ils sont sur les collines situées entre Karangana Ourikila Tandio et Palasso.
De peur des représailles de ces terroristes opérant en toute impunité depuis belle lurette, les populaires de chacun de ces villages martyrs préfèrent se taire.
Karangana Ourikila, Tandio et Palasso ne sont pas les seules localités traumatisées par de tels drames. Il en existe tant d’autres dans plusieurs localités laissées pour compte au centre du Mali. Ces jeunes désœuvrés et sans état d’âme qu’ils retournent contre les leurs sont pour la plupart revenus bredouilles des zones d’orpaillage.
Source : Le Challenger