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Alioune TINE, expert indépendant des Nations Unies : « Le nombre de violation de droits humains a connu une baisse de 27,10 % au Mali »

Après quelques jours passés au Mali, l’expert indépendant des Nations unies, Alioune Tine, indique, dans son rapport, que « la situation sécuritaire s’est améliorée au Mali pour la première fois depuis longtemps ».

« Pour la première fois, depuis le début de mes visites en 2018, on note une amélioration tangible de la situation sécuritaire, de la situation des personnes déplacées internes, des droits humains et des dynamiques de paix endogènes surtout au Centre du Mali », souligne l’expert indépendant des Nations unies, le Sénégalais Alioune Tine, sur les droits humains au Mali. Ce qui est reconnu par les Forces de défense et de sécurité maliennes, par l’administration territoriale et la société civile malienne.

Concernant les droits humains, Alioune Tine révèle que le nombre de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits documentés au cours du dernier trimestre de l’année 2021 par la MINUSMA a connu une baisse de 27,10 % en passant de 594 à 433. « Dans le même ordre d’idée, selon le cluster protection, l’analyse de la protection pour le mois de décembre a indiqué que 373 incidents de protection ont été enregistrés par le système de surveillance contre 531 en décembre 2020, soit une baisse de 29,75 %. Le cluster protection a noté une baisse significative des violations des droits de l’Homme enregistrées à la fin de l’année en général à l’exception du droit à la vie où le plus grand nombre a été enregistré au dernier trimestre de 2021 avec 31 en octobre, 23 en novembre et 61 en décembre », précise-t-il.

Selon Alioune Tine, ces améliorations s’expliquent par la volonté politique des autorités de la transition de changer les choses. « Les autorités actuelles veulent des résultats. Elles essayent de bâtir une légitimité. Ça explique des améliorations, il y a une sur-motivation, on le sent du côté des autorités », déclare-t-il.
Cependant, regrette l’expertise indépendant des Nations unies, les acteurs socio-politiques sont unanimes qu’il est de plus en plus « difficile d’exprimer une opinion dissidente sans courir le risque d’être emprisonné ou lynché sur les réseaux sociaux ».

Issa Diallo 

 Source: Mali-Online

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