Un an après le crash de l’avion d’Air Algérie au Mali, l’enquête révèle de nouveaux éléments. En effet, selon Le Figaro, l’enquête judiciaire française révèle une série d’erreurs tragiques. Des révélations qui confirment la thèse de l’erreur humaine, quelques mois après avoir révélé que le système anti-givre était la principale cause du drame.
Les deux juges chargés de l’enquête rapportent que la cause principale du drame est « la non activation du système d’anti-givre des sondes moteur » alors que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place. D’après Le Figaro, l’appareil, afin de récupérer sa position, a tenté, à l’aide du pilote, de tirer le manche en arrière, au lieu de le pousser en avant, un acte qui a amplifié le décrochage de l’avion.
D’autres dysfonctionnements qui ne constituent pas les causes principales de l’avion ont également été rapportés. Ainsi le simulateur de vol sur lequel s’entraînait l’équipage n’était pas celui de l’avion. Par ailleurs, en dépit de l’expérience du pilote ainsi que du copilote, ils n’avaient à leur actif qu’un seul vol sur le continent africain, où les conditions météorologiques sont particulières.
Le 24 juillet 2014, le vol AH5017, qui reliait Ouagadougou au Burkina Faso à Alger, s’est écrasé au nord du Mali avec à son bord 112 passagers. Aucun d’entre eux n’a survécu. Un an après, les familles des victimes vont organiser une cérémonie afin de rendre hommage au 112 passagers.
Source: Afrik