Ce sont environ 3.375.000.000 F Cfa qui sont partagés entre 66 partis politiques jugés éligibles à l’aide publique 2018. Et c’est le parti RPM (parti au pouvoir) qui s’est arrogé l’essentiel du montant, plus de 1/3 soit plus de 1 milliard (1 064 445 716). En deuxième position se trouve l’Adema Pasj avec 407 millions, suivi directement par l’URD avec 393 millions. La Codem de Housseyni Amion Guindo se contente de 139 millions environ. Le Cnid FYT se tape 105 millions tandis que SADI gagne plus de 89 millions. Yelema de Moussa Mara se contente d’environ 55 millions de nos francs. Etc.
Selon le ministre de la communication porte-parole du gouvernement l’aide publique aux partis politiques est attribuée «conformément à la Charte des partis politiques qui prévoit une aide correspondant à 0,25 % des recettes fiscales du budget d’Etat». Mais jamais aide publique aux partis politiques n’a fait autant jaser au Mali ; à cause de la situation de crise dans lequel le pays se trouve plongé et l’état de pauvreté aggravée.
Aussi, les partis politiques se sont discrédités aux yeux des Maliens, car l’avènement du pluralisme politique au Mali, a accéléré la corruption dans le pays. Tous les secteurs clés, en l’occurrence l’école et la santé sont à vau l’eau du fait de la gestion des politiciens. Conséquence les organisations islamiques ont pris le pas sur les formations politiques. Et personne ne sait où cela peut conduire le pays.
Hachi Cissé
Source : LE MATIN