A l’hôtel Olympe, le mercredi 12 juin, Sahel-Eco et ses partenaires ont tenu un atelier de capitalisation et de partage des résultats de l’expérience du programme de Développement des terres arides (Dry Dev) au Mali de 2015 à 2019. La cérémonie d’ouverture des travaux présidée par le représentant du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Salif Dembélé, a enregistré la présence de président du Conseil d’Administration de Sahel-Eco, Norbert Dembélé et le directeur du programme DryDev, Georges Okacha.
Consolider et documenter les principales réalisations du programme ainsi que les impacts, documenter et partager les principales leçons apprises et identifier avec les principaux acteurs les opportunités permettant d’intensifier les interventions. Tels étaient entre autres objectifs spécifiques de cet atelier.
Dans son intervention, le PCA Dembélé a souligné que le programme de Développement des Terres Arides (DryDev) est une initiative quinquennale (Aout 2013-juillet 2019) financée par le ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas. A lui de préciser que la coordination globale du projet est assurée par le Centre Mondial sur l’Agroforesterie (ICRAF).
Selon lui, le programme DryDev est conçu pour apporter un appui utile et contextuellement approprié aux petits producteurs agricoles des zones arides sélectionnées au Burkina Faso, au Kenya, au Niger en Ethiopie et au Mali. Au Mali, précise-t-il, le programme intervient dans 83 villages répartis entre les régions de Sikasso de Ségou et de Mopti.
D’après lui, ce programme vise globalement à contribuer de manière considérable à la réalisation d’une vision, selon laquelle les ménages résidant dans ces zones auront fait la transition de l’agriculture de subsistance et de l’aide d’urgence au développement rural durable.
Après avoir souligné que le programme s’est défini une démarche d’intervention qui cherche à soutenir les options poursuivies par les agriculteurs, qui sont informés sur les réalités locales et répondant à leurs propres priorités, il dira que les activités du programme sont structurées autour de huit paquets.
Parmi lesquels, il a cité la gestion des ressources naturelles au niveau sous-bassins versants, la gestion de l’eau et des sols dans les exploitations agricoles, la production des denrées agricoles, l’amélioration de l’accès au marché et la mise en relation avec les services financiers.
A sa suite, le directeur de DryDev a, dans son intervention posé la problématique du renouvellement du programme. Pour M. Okacha, aux termes de la mise en œuvre de la 1ère phase, il est important de savoir, si, le programme a apporté un changement dans les zones d’intervention. « Est-ce que nous avons apporté un changement ? Les techniques apportées, seront-elles continuelles après notre passage ? » s’est-il interrogé.
Tout de même, le directeur Okacha a souligné que des résultats importants ont été enregistrés et que ces acquits doivent être pérennisé et reproduit dans d’autres localités.
Pour sa part, le représentant du ministre s’est dit très satisfait des résultats obtenus par le programme DryDev dans ses zones d’intervention au Mali. Pour cela, il a remercié les structures en charge de sa mise en œuvre dont sahel –éco est le chef de file avec le gouvernement du Royaume des Pays Bas.
En plus, il a rassuré que le gouvernement du Mali ne ménagera aucun n’effort pour aider et accompagner ceux qui veulent aider les petits producteurs dans le cadre de leur développement.
Par Moïse Keïta
Source: Sursaut