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Aide au développement du Mali: L’ONU met plus de 530 milliards FCFA dans la cagnotte

Le Plan cadre intégré qui vient d’être signé par les Nations Unies et le Gouvernement couvre la période 2015-2019  et apporte une réponse aux priorités nationales du Mali. C’est la principale information sortie du point-presse hebdomadaire de la Minusma, animé, jeudi, par sa porte-parole, Radhia Achouri.

Le 17 septembre 2015, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU non moins chef de la Minusma, Mongi Hamdi, et le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, ont signé le Plan cadre intégré des Nations Unies pour l’aide au développement au Mali, Undaf+ 2015 -2019. Ce plan, si l’on en croit Radhia Achouri, est un cadre de programmation stratégique qui décrit la réponse collective des Nations Unies aux priorités de développement, telles que définies dans le Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (Cscrp) et le Plan d’actions du gouvernement. En clair, l’Undaf+ apporte sa réponse aux priorités nationales du Mali, notamment la stabilisation post conflit et la réforme du secteur de la sécurité; le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit; le soutien au dialogue inclusif et la réconciliation nationale; la promotion de la Croissance Economique et la lutte contre la Pauvreté; le soutien au retour de l’administration et l’amélioration de l’Accès aux services sociaux de base; la gestion de l’environnement et des changements climatiques. Le coût de sa mise en œuvre s’élève à 1,07 milliard de dollars US, soit 538,1 milliards de francs CFA. Ces fonds seront mobilisés par les agences du Système des Nations Unies pour l’essentiel, et le reste par les partenaires au développement.  En plus de ces domaines stratégiques susmentionnés, les Nations Unies au Mali vont appuyer le Gouvernement dans le renforcement de la résilience des communautés, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. La coordination du programme est assurée conjointement par la Minusma et le ministère des Affaires étrangères. Au sujet du processus de paix, notamment le cessez-le-feu, la conférencière a rappelé que les 11 et 12 septembre, une Equipe mixte d’observation et de vérification (Emov) a visité le cercle de Goundam pour évaluer la situation sécuritaire, et a confirmé la présence de la CMA dans ledit cercle. Un rapport de cette situation devrait être adressé au Comité technique mixte de sécurité. Lequel Comité s’est réuni le 17 septembre 2015 à Bamako aux fins d’examiner les rapports des Emovs, les violations du cessez-le-feu  et l’identification par les parties des sites de regroupement et de cantonnement. Toutefois, pour des raisons que la Minusma dit ignorer,  la CMA n’a pas participé à cette réunion. Aussi, a-t-elle fait savoir que la Minusma n’a pas mandat de sanctionner les violations de cessez-le-feu. Ce rôle, précise Radhia Achouri, revient au Conseil de sécurité de l’ONU auquel la mission de stabilisation du Mali se borne d’adresser un rapport des violations avérées.   Sur un tout autre plan, la porte-parole a rappelé que l’opportunité d’organiser les élections communales et régionales le 25 octobre prochain est une question purement interne à l’Etat malien. Le rôle de la Minusma, soutient-elle, est d’appuyer techniquement le processus et d’aider à la sécurisation des scrutins. Les écoles pourront-elles rouvrir pour l’année scolaire 2015-2016 à Kidal ? A cette question, la responsable onusienne dit ne pas avoir  d’éléments de réponse. Toutefois, elle s’est montrée consciente d’une chose, c’est que la question kidaloise est beaucoup plus substantielle qu’une question d’école.

Bakary SOGODOGO

 

Source: Le Prétoire

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