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Agriculture Ecologique et les N’TIC : L’AEB forme les journalistes, les vulgarisateurs et les producteurs

L’IPR/IFRA de Katibougou, en collaboration avec l’Association des Organisations Paysannes(AOPP), a organisé une formation sur la Culture Bio et Ecologique à l’intention des journalistes et les paysans des différentes régions du Mali. Cette formation qui a pour but de mieux outiller les hommes de Médias, les producteurs et les vulgarisateurs sur l’importance de la culture Bio a eu lieu à l’institut Polytechnique Rural de Formation et de recherche Appliquée à l’IPR/IFRA de Katibougou, le lundi 24 septembre 2018.

Aujourd’hui, tous les professionnels en santé sont unanimes que les gens sont malades à cause de l’alimentation, une alimentation issue de l’utilisation des pesticides et des engrais. Aujourd’hui, il est urgent de renverser cette tendance. Et, pour ce faire, l’IPR/I FRA et l’Association  des Organisations Professionnelles Paysannes(AOPP), créée en 1995 et mise en place par le gouvernement s’emploient pour renverser cette tendance. C’est dans ce contexte que l’IPR/IFRA et d’autres partenaires comme la FAO ont compris et ont pris conscience qu’il faut plus de sensibilisation au sein du monde paysan afin de revenir sur l’utilisation de l’engrais organique et d’autres fumures issues des végétaux naturels. C’est pourquoi, le représentant de l’AOPP, Issa Coulibaly a rappelé que depuis la création de l’AOPP en 1995, s’est tout d’abord implantée dans toutes les régions du Mali pour atteindre ses objectifs. Selon lui, l’Association fait parti de cette grande organisation paysanne du Mali. Il a indiqué que depuis que l’AOPP a pris la tête de ce projet au Mali en 2014, l’organisation s’est donnée comme objectif de sensibiliser les consommateurs sur les méfaits des engrais, les maladies liées aux produits chimiques, à ces engrais et en invitant les paysans à utiliser nos propres engrais qui est l’engrais organique, de la fumure végétale ou animale. Il dira que ce projet doit prendre fin en décembre 2018 et une nouvelle phase du projet doit démarrer en 2019-2020. Le secrétaire général de l’IPR/IFRA, Siaka Doumbia, pour sa part, a fait l’historique et les missions de l’IPR/IFRA de Katibougou qui, selon lui, reste un exemple en Afrique dans le domaine de l’étude et de la recherche en science appliquée. Il a rappelé qu’en 2010, nombreux ont été les changements qui ont été opérés dans cet institut. Aujourd’hui,  nombreux sont les projets  existent à l’IPR/IFRA de Katibougou, a indiqué le secrétaire général. C’est ainsi que le professeur Amadou Coulibaly, PHD en Entomologie agricole va entretenir les gens dans la langue nationale et tout le long de son exposé sur les objectifs et les trilogies de désignation. Il a démontré les méfaits des engrais, les maladies qu’ils entrainent, les stratégies de production acceptable écologiquement. Il a expliqué l’idée de base qui soutient les lois de l’écologie, les concepts et terminologies utilisés pour désigner cette pratique. Selon lui, l’agriculture durable ne peut se conformer avec les pesticides et les engrais .Alors, il faut l’agriculture Bioécologique durable, a indiqué M. Coulibaly. Selon lui, l’agrobiologie veut dire, de rester productif en maintenant les ressources naturelles. Et, l’agro-écologie préserve la qualité des ressources naturelles, améliore la dynamique de l’ensemble de l’agro système de l’homme, des micro-organismes du sol, les cultures et les animaux. Selon lui, elle est économiquement viable, socialement équitable, humaine et adaptable. Il dira que seuls les paysans ont la solution des changements climatiques. Les participants ont eu droit à une visite de terrain pour apercevoir l’exemple de la culture bio. Ici dans un champ témoin, les visiteurs ont perçu tout l’avantage de l’agriculture bio où toutes les espèces (insectes, termites, abeilles etc.) et autres espèces végétales y sont présentes, choses qui donnent la vie au sol et qui ensemble sauvegardent la fertilité du sol pour donner de produits de bonnes qualités contrairement aux pesticides nocifs non seulement à la santé humaine mais aussi débarrassent la nature  ou le sol de toutes ses composantes qui l’enrichissement.

Fakara Faïnké, envoyé spécial

Source: Le Républicain

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