Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaîda, a revendiqué l’attaque au cours de laquelle 25 soldats ont été tués début avril dans le nord du Mali, rapporte le groupe américain SITE spécialisé dans la surveillance des formations extrémistes.
Dans un communiqué publié le 10 avril, trois jours après l’attaque, le GSIM met aussi en parallèle l’action de ses combattants contre les forces étrangères au Mali, dont la France et l’Espagne, et le «châtiment» infligé, selon lui, par Dieu à ces pays sous la forme du nouveau coronavirus.
Selon le gouvernement malien, 25 soldats ont été tués le 7 avril dans l’attaque contre un poste militaire de Bamba, dans la région de Gao. Le GSIM dit, lui, en avoir «éliminé» environ 30.
L’armée malienne est soumise depuis des mois à des attaques meurtrières contre ses postes isolés, dans un vaste pays en proie aux agissements de groupes liés à Al Qaîda et à l’organisation Etat islamique (EIGS), aux violences intercommunautaires et aux trafics.
Les insurrections indépendantistes et maintenant terroristes ainsi que les violences entre communautés ont fait des milliers de morts, combattants et civils, et des centaines de milliers de déplacés depuis 2012, malgré la présence de forces onusiennes, africaines et françaises
Source: El Watan