Suite aux affrontements violents survenus entre l’armée malienne et le MNLA appuyé par des terroristes, samedi dernier, dans la ville de Kidal, le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) a organisé, hier lundi, aux environs de 11 heures, un sit-in devant l’Ambassade de France. Objectif : dénoncer la passivité et la complicité de la France avec le MNLA.
Ils étaient seulement une centaine de jeunes à faire ce sit-in. «A bas la France. La France est complice et alliée du MNLA», étaient entre autres les slogans scandés par les jeunes en colère.
La mobilisation, selon le président du CNJ, n’a pu être faite car la décision a été prise spontanément. Mais il a souligné qu’un autre sit-in ou une marche est prévue aujourd’hui 20 mai sur l’Ambassade de France.
L’objectif de ce sit-in est de dénoncer la complicité de la France et de la communauté internationale avec le MNLA suite aux évènements du week-end dernier à Kidal.
«Nous ne comprenons pas la passivité et le mutisme de la France et de la communauté internationale qui étaient censées éviter ces affrontements. Comment une telle violence peut se passer au nez et à la barbe de la France qui n’a pas levé le petit doigt pour condamner les crimes crapuleux du MNLA», a déclaré le président du CNJ, Mohamed Salia Touré. Avant de lancer un appel à toute la jeunesse à soutenir le gouvernement à faire face à cette situation.
Les sources gouvernementales indiquent qu’à l’issue des affrontements entre le MNLA et l’armée malienne, 36 personnes ont trouvé la mort dont 8 militaires maliens et 28 rebelles. Selon la même source, une trentaine de fonctionnaires ont été pris en otage par le MNLA. Certains auraient été égorgés.
Cette situation est jugée inacceptable par l’ensemble de la classe politique malienne et la Société civile malienne dont le Conseil national de la jeunesse (CNJ).
Aux dernières nouvelles, de nombreuses organisations de la société civile entendent se joindre au Conseil national de la jeunesse pour organiser le sit-in d’aujourd’hui devant l’Ambassade de France. En entendant, l’Ambassade de France est sécurisée par des éléments de la gendarmerie nationale et de la garde nationale.
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