Dans un communiqué en date du mardi 21 juillet 2020, dont Icimali.com a eu copie, la Direction générale du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) a, par la voix de son service de communication, dénoncé les agissement peu orthodoxe du comité syndical dans les questions « des salaires impayés » et l’invite « à plus de responsabilités et au respect des normes de courtoisie dans le cadre de leur rôle de défense des intérêts des syndiqués ». Communiqué.
Bamako, 21 juillet 2020 – La Direction générale du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) a été surprise de constater que le Comité syndical du service a fait appel à des activistes des réseaux sociaux pour enregistrer et diffuser une déclaration, sous le prétexte d’une Assemblée générale, ce jour 21 juillet, dans les locaux du CICB. Au cœur de ladite déclaration la question des salaires impayés.
La Direction générale entend apporter, à l’opinion publique nationale un certain nombre d’éclairages. D’abord, il est important de préciser que la question des salaires impayés concerne les contractuels, dont le traitement salarial est prélevé au niveau du chapitre des recettes générées par les activités abritées par le CICB.
Ensuite, il n’est un secret pour personne que le CICB est frappé, au même titre que toutes les structures d’accueil d’évènements, par les mesures de fermeture édictées par le Gouvernement de la République du Mali, en vue de lutter efficacement contre la pandémie de la maladie à Coronavirus. Ainsi, depuis le 11 mars, le CICB est en cessation d’activité et n’a rouvert ses portes que pour accueillir exceptionnellement la session parlementaire, suite à l’élection législative, et l’adresse du Chef de l’Etat aux forces vives de la Nation. Ces exceptions sont, faut-il le rappeler, de l’ordre de la nécessité de service à la Nation et n’appellent aucun traitement financier.
A ces éléments, il urge d’indiquer que la Direction générale du CICB, dès l’annonce des mesures gouvernementales du 11 mars, a rencontré le syndicat pour évoquer ce cas de force majeure et donner l’assurance de sa détermination à conserver tous les emplois, bien qu’il faille reconnaître que l’option du chômage était sur la table. C’est dans ce contexte, qu’il a été procédé au paiement intégral des salaires de Mars et Avril. Il a été entrepris des démarches auprès des hautes autorités afin de faire du CICB une structure prioritaire de l’accompagnement de l’Etat, dans le cadre de l’appui aux organisations impactées par la Covid 19, afin de payer les salaires des mois de Mai à Septembre.
Il va sans dire que tout a été mis en œuvre pour gérer, autant que faire se peut, cette situation, certes délicate, mais imprévue à tous points de vue.
Le Directeur général, concerné personnellement par cette situation, tient à rassurer le personnel du CICB de sa volonté de tout mettre en œuvre pour trouver une solution à la situation, tout comme il en a été fait du paiement de tous les arriérés de salaire à la réouverture du CICB en 2019.
Cependant, la Direction générale invite le Comité syndical à plus de responsabilités et au respect des normes de courtoisie dans le cadre de leur rôle de défense des intérêts des syndiqués. A ce titre, elle condamne la tentative d’intimidation par l’intrusion organisée de médias en ligne, au sein du CICB, afin de filmer ce qui devait être « l’humiliation » du Directeur général, à qui il n’a pas été épargné les agressions verbales et physiques.
Le CICB réitère ses vœux d’un Mali en paix et d’un Mali débarrassé de la Covid 19.
Cellule de Communication
Sidi Traoré