Avant la reprise du procès en diffamation et harcèlement sexuel impliquant Chiaka Berthé, Sékou Diallo et la société Somilo contre Africable et ses complices Khadidiatou Ndiaye et Djénébou Mariko qui s’ouvre en appel le 4 septembre 2023, les avocats de Mme Ndiaye ont organisé le mardi 29 août 2023 une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur cette affaire.
Trois mois plus tard, les mêmes plaignants ont fait appel pour non satisfaction du verdict rendu et ont réintroduit le 9 mai 2023 une nouvelle plainte contre Khadidiatou Ndiaye pour les mêmes faits. Suite à cette nouvelle plainte Mme Ndiaye est placée sous contrôle judiciaire depuis plus de six mois. En raison de la vague de mutations au sein de l’appareil judiciaire, le dossier est confié à un nouveau juge d’instruction.
A l’occasion de ce deuxième rond du procès, les conseils de Mme Ndiaye à savoir Wildaf-Mali et son avocat ont animé une conférence de presse ce mardi 29 août 2023 pour faire le point. Les avocats de cette dernière ont manifesté leur mécontentement de ce qu’ils qualifient de “harcèlement judiciaire” car chaque vendredi Khadidiatou Ndiaye doit se présenter au Tribunal de la Commune VI de Bamako et signer un registre.
“Nous nous posons la question au nom de quoi elle a été placée sous contrôle judiciaire. Il faut noter que le Tribunal du travail de Bamako, qui a statué sur le dossier de licenciement abusif n’a prêté aucune attention à la décision rendue par le Tribunal de grande instance de la Commune VI et a débouté Khadidiatou de ses prétentions. Pis cette décision est truffée de contradictions et de déclarations sans aucun fondement”, s’est indignée la présidente de Wildaf-Mali, Bintou Founé Samaké.
Ousmane Mahamane
Mali Tribune