Après plusieurs auditions ensuite délibérés qui l’ont reconnu coupable des faits, l’ex chef d’agence de la Banque internationale pour le Mali, le fameux Abdoulaye Diarra qui reconnait lui-même les graves accusations contre lui, pavane dans les rues comme si de rien n’était. Pas plus tard qu’un mois, le procureur de la commune VI du district de Bamako l’avait poursuivi pour escroquerie. Bien avant, l’insoutenable chef d’agence Abdoulaye Diarra qui serait au-dessus de la loi, avait fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires. Mais en vain.
L’ex-chef d’agence de la BIM-SA de Djélibougou bénéficierait de la couverture d’un ancien couple présidentiel. C’est pourquoi, il parvient à se jouer de toute une chaine judiciaire et de sa banque. Comme si cela était normal.
Apparemment, le scénario de cette affaire répugnante qui salit l’image de la Banque internationale pour le Mali, ne cesse de surprendre avec des rebondissements et surprises abjects. Dommage que ce soit au niveau même de la justice malienne. Hélas que la justice soit prise à défaut par un délinquant professionnel de la BIM-sa. Abdoulaye Diarra est très serein dans sa démarche préjudiciable à la banque.
A en croire une source, tirant les leçons de ses séjours dans les geôles et les tribunaux, l’ex chef d’agence aurait un secret dont nul ne possède pour faire trainer ou faire disparaître les procès-verbaux contre lui lors de ses auditions. Sachant qu’il a tort, le mal Diarra « Blo kourouni » pour ses intimes, qui se sait coupable de ses forfaits, paierais de l’argent au niveau des commissariats pour qu’ils n’envoient pas ses Procès-verbaux au tribunal. Une pratique étonnante et forte qui soudoie des Commissaires des chefs de Brigade partenaires. Mais cela ne surprend guère. Car, le fautif expérimenté en truquage est allergique à tout ce qui est clair. Interpellé pour le paiement d’une de ses dettes, il aurait plusieurs fois reconnu sa dette, mais aussi, il avait reconnu la réalité de la somme réclamée. Mais refuse toujours d’éponger ses crédits. Le créancier court toujours après son argent sans succès ni de sa part, encore moins la pression de la justice. Face à ces faits graves qui sont à réprimer dans un Etat de droit, le pensionnaire de la BIM-sa qui s’est révélé récidiviste de grand chemin, est habitué à fréquenter les cours et tribunaux. Abdoulaye Diarra est donc une menace avérée pour la quiétude sociale. Pourtant, ce coupable ne se soucie de rien et vaque tout aisément à ses affaires, laissant derrière lui beaucoup de victimes.
La justice malienne aurait-elle montré ses limites face à un monstre ?
Si tel est le cas, la BIM-sa, en ce qui la concerne, doit jouer un jeu franc, voire sévère à l’endroit du bourreau chef d’agence qui n’honore pas son image face à la concurrence qui marque le marché. Ne serait-ce que pour sauver sa réputation et sauvegarder son image d’une banque qui mérite la confiance de ses clients, qui doit s’immiscer dans cette affaire et dégager sa part de responsabilité. A moins qu’elle ne cautionne les faits d’un cadre véreux ou qu’elle le protège. Nous y reviendrons…
Source: Dénonciateur